A la faveur de l’allègement des mesures barrières liées à la Covid-19, les organisateurs du Kundé affûtent leurs armes. Objectif, présenter au public, un Kundé digne et à la hauteur de l’attente des burkinabè. Des noces de porcelaine, c’est le lieu de le dire et c’est d’ailleurs pourquoi le Commissaire Général n’a pas manqué de lancer un appel à toutes les bonnes volontés et aux partenaires pour réussir ce Kundé, un évènementiel qui s’impose aujourd’hui comme l’un des plus prestigieux évènements de la sous -région. Pour l’instant, ses noces de porcelaines sont en labo ; mais le Commissaire Général a bon espoir que tout ira bien.
ArtBF : -Parlant de culture, il semble que la 20è édition du Kundé se tiendra bientôt. Pouvez-vous nous en parler ?
Jah Press : J’avoue que le chiffre 20 est difficile ! Effectivement, nous avons les 20 ans de Kundé à organiser. Mais tout traîne à cause de cette pandémie de Covid-19.Rappelez-vous que le plus grand évènementiel de notre pays avait même été annulé et c’est maintenant que les autorités se préparent à le tenir en octobre 2021. Nous nous sommes dit qu’il était donc possible à nous aussi d’épousseter les choses et le tenir en novembre 2021. Donc, nous avons remis les couverts pour tenir la 20è édition au dernier vendredi du mois de novembre 2021, le 26 précisément.
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ArtBF : – Avec le contexte sanitaire, comment comptez-vous réussir la fête au regard du protocole sanitaire qui ne sera pas sans alourdir vos charges ?
Jah Press : C’est vrai ! Étant donné que ce sont nos noces de porcelaines, nous avons demandé à nos partenaires de faire un effort afin qu’on puisse marquer d’une pierre blanche cette 20è édition. Comme je vous l’ai toujours dit, le rêve a un prix ! Alors pour marquer l’esprit des gens, pour marquer ces noces de porcelaines, il faut mettre les moyens. Je saisis l’occasion que vous m’offrez pour lancer un appel à tous ceux qui peuvent nous aider à réaliser ce kundé exceptionnel.
Pour ce qui est de l’organisation, nous essayerons d’être de bons observateurs. Avec la biennale de l’image et du son qui se tiendra avant le Kundé, l’occasion nous sera donnée de copier les bons côtés de l’organisation pour les calquer à notre évènementiel. Pourquoi pas ? Il n’y a rien de mauvais en cela ! (rires).
ArtBF : Respecter les cachets des artistes et pouvoir vendre des billets en ce temps de Covid nous semble une grosse équation à résoudre. Quel est votre avis ?
Jah Press :L’équation est difficile. C’est vrai ! Mais j’espère que ça va aller ! C’est quand même le Kundé retransmis en direct à la télévision. Ce qui veut dire que même étant à domicile, vous pouvez suivre l’évènement en direct sur votre téléviseur.
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ArtBF : Concrètement, le prix des billets d’entrée subiront-ils une hausse ?
Tout dépendra des circonstances. Au moment opportun, on verra ce qu’il faut faire
ArtBF : Les sorties discographiques de 2019 et de 2020 seront-elles prises en compte par cette 20è édition ?
Jah Press : Obligatoirement ! nous avons déjà travaillé sur les sorties 2019 et nous sommes sur les sorties discographiques de 2020. C’est sur le cumule des deux que nous allons statuer. C’est comme si on faisait un Kundé sur deux ans. C’est sûr que certains artistes auront la chance d’être jugé sur deux ans. A ma connaissance, il y a peu d’artistes musiciens qui font deux albums en deux ans. Ce qui est sûr, ce sera un Kundé exceptionnel.
Et pour terminer, je voulais sans risque de me tromper dire simplement qu’au regard de la Covid-19 qui perdure, il faudra qu’on apprenne à vivre et à faire avec… J’exhorte donc nos partenaires à faire un effort pour qu’on continue de vivre en observant les mesures barrières. Vous pouvez le constater, à travers le monde, les activités renaissent. Montrons donc à la face du monde que malgré la Covid-19, le Burkina reste débout !
Gisèle BELEM et Patrick COULIDIATY
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