Le ” REGGAE CITY FESTIVAL”, c’est le concept longtemps rêvé par l’artiste musicien SAMSK LEJAH. Depuis des années, l’artiste s’est battu contre vents et marrées pour faire de ce rêve une réalité. Célébrer la musique REGGAE dans toutes ses dimensions en lui donnant une place de choix au Burkina, telle pourrait ainsi se résumer l’ambition de SAMSK. Face à la presse le 16 avril 2014, l’artiste a présenté et défendu son projet; un projet qu’il a ruminé des années durant. C’était au “Royal PALM” sis à la cité An-II de Ouagadougou.
Artiste engagé et animateur de radio, SAMSK LEJAH a vite conquis son public et son auditoire non seulement par sa musique mais surtout par ses propos progressistes. Depuis de nombreuses années en effet, l’artiste à travers des rythmes reggae et ses émissions radiophoniques n’a de cesse de sensibiliser et de conscientiser la jeunesse de son pays. Il fait aujourd’hui partie de tous ceux auxquels on pourrait porter la couronne d’or dans le succès de l’insurrection populaire du 30 octobre 2014 au Burkina Faso.
Profondément ancré dans la musique reggae, l’artiste, malgré les obstacles, les pressions multiples n’a pas abandonné sa lutte, celle de réunir les artistes de reggae de divers horizons. Aujourd’hui, c’est un vœu comblé car, “Le REGGAE CITY FESTIVAL” se tiendra bel et bien “INCH ALLAH” pour reprendre les propres termes de l’artiste.
Ainsi donc, du 9 au 11 mai 2014, “Le village du reggae ” ou ” REGGAE CITY FESTIVAL”, dont l’objectif est de soigner l’image de la musique reggae et de tous ceux qui la jouent, se tiendra au Palais Jean Pierre GUINGANE . De nombreux artistes (20) de renom sont annoncés pour célébrer la musique reggae ou encore, commémorer le 34è anniversaire de la disparition de Bob Marley. “Tous les concerts seront en live” nous a dit SAMSK LEJAH :
“Tous les concerts seront en live parce que nous avons de très bons ingénieurs de son et de bons musiciens; il n’y a donc pas de raison de jouer en play-back. (…) En dehors des prestations artistiques, il y aura des conférences débats sur des sujets en rapport avec l’histoire de l’Afrique. (…) Il faut outiller la jeunesse africaine, travailler dans le sens de changer les mentalités des jeunes pour qu’on s’accepte. Le reggae est une musique de paix, une musique d’amour; une des plus grandes chansons de Bob MARLEY, c’est “ONE LOVE”. Il s’agit pour nous, de travailler à aider les décideurs à consolider les bases de la paix. Si nous organisons un festival, c’est parce qu’il y a la paix; sans paix pas de festival”
Au programme des 72 heures de reggae, 20 concerts, 3 grandes conférences et 10 projections de films.
“Le village du reggae ” ou ” REGGAE CITY FESTIVAL, ” est une belle initiative qui a besoin de soutien pour s’enraciner. Malheureusement, le promoteur dit s’échiner jusque-là tout seul sans le moindre accompagnement. Vivement donc que les prochaines éditions connaissent l’implication de nos opérateurs économiques et de toutes les bonnes volontés.
PK
