« Madame la présidente » est une histoire fiction écrite par Patrick COULIDIATI en plusieurs tableaux. Cette œuvre a eu le 2ème prix au concours pitch de la Francophonie dans la catégorie « Longs métrage de fiction » au FESPACO 2017.
Avant de commencer cette d’histoire, il convient de vous proposer le préambule que voici :
NOTE DE L’AUTEUR
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A l’heure où nous vivons un monde en perpétuel changement, où la conjoncture économique va de plus en plus croissante, où les conflits sociaux et autres génocides se multiplient sous l’impuissance des Mouvements des droits de l’homme et de l’ONU, il importe que chaque citoyen en prenne sérieusement conscience et se faire une nouvelle Philosophie pour sauver notre planète qui risque, si l’on n’y prend garde, de s’effondrer un jour par une guerre nucléaire.
Dans cette perspective, la femme apparaît comme un des piliers indispensables; car, dit-on, « éduquer une fille, (une femme donc), c’est éduquer toute une nation ».
Dans MADAME LA PRÉSIDENTE, l’auteur peint l’un des rôles que la femme doit jouer dans le contexte démocratique actuel. La Femme, comme se plaisent à dire certains milieux masculins, ne vaut rien; mais, je dirai, que rien ne vaut aussi une Femme. Loin d’être l’avocat de la femme par des propos élogieux, Mme LA PRÉSIDENTE se veut surtout’ un garde-fou, une sorte de rempart en vue de sauver nos jeunes démocraties en proies à des guerres civiles, à des conflits sociaux de tous ordre: ethniques, tribaux etc…
AVERTISSEMENT
« Mme LA PRÉSIDENTE est une fiction, une œuvre de pure imagination qui n’est dirigée contre personne, aucun individu, aucun État ni aucun régime
Toutefois, toute similitude avec la présente œuvre ou toute ressemblance avec les noms des personnages ou institution évoqués dans cette œuvre est le résultat d’une pure coïncidence.
Gounda est un pays situé en plein cœur de l’Afrique équatoriale. Il s’étend sur trois grands ensembles Géologiques avec une prédominance d’un flux d’air
permanemment humide. La forte productivité en culture vivrière, l’importance des produits exportables, agricoles et autres, l’infime développement de l’industrie, l’enclavement, expliquent en partie, le bas niveau de vie de la majorité des Goundais L’agriculture et l’élevage sont les plus importantes ressources. Les sols sont en général riches.
Les formations politiques les plus stables de la zone équatoriale demeurent, au XIX ème siècle, les royaumes de l’ethnie majoritaire qui occupent la totalité du bassin central . Ancienne colonie portugaise, Gounda acquit son indépendance le 28 Février 1971. Sa capitale politique est Sauveterre .
Après dix ans de régime d’exception; ce jeune Etat avait prouvé par la voie des urnes la maturité de son peuple, en portant Cédric KALIX le 12 Février 1981 aux destinés du pays: Gounda venait ainsi de se doter d’un régime constitutionnel. Dès lors, ce pays devint une République; une et indivisible.
Cinq ans plus tard, le 12 Février 1986 précisément, Cédric KALIX venait d’être réélu pour un second mandat quinquennal.
Aujourd’hui 12 Février 1986, le président dans moins d’un quart d’heure doit présenter serment. Partout on s’affaire à bien organiser l’évènement. Pendant qu’à l’intérieur les maquilleurs et autres spécialistes du vestimentaires s’occupaient du président, les membres du cortège présidentiel eux, vérifiaient les pneumatiques ou se donnaient les dernières consignes. Les liaisons radio entre les différentes bases étaient testées; toutes étaient parfaites.
A suivre …
Patrick COULIDIATY
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