Pierre Claver ILBOUDO, de la Littérature au Cinéma

Pierre Claver ILBOUDO, de la Littérature au Cinéma

Pierre Claver ILBOUDO est né à Manga au Burkina Faso. Après ses études secondaires au Petit Séminaire de Pabré et au Lycée Philippe Zinda Kaboré, il obtient une Licence d’anglais à l’Université de Lagos au Nigéria, une Maitrise de Linguistique à l’Université de Paris IV, un D.E.A de Lettres modernes à l’Université de Lille III et un Doctorat de Lettres Modernes à l’Université de Cergy-Pontoise en France. Il a obtenu son diplôme d’interprète de conférence au Polytechnic of Central London en Angleterre. Il a travaillé au Ministère des Affaires Etrangères du Burkina Faso, puis à l’organisation de l’Unité Africaine (OUA) aujourd’hui Union Africaine (UA) à Addis-Abeba en Éthiopie. En 1993, il travaille au compte de la Banque Africaine de Développement à Abidjan puis à Tunis où il prend sa retraite. Actuellement, Pierre Claver ILBOUDO travaille à se réinstaller au Burkina Faso depuis déjà des années.

Point de vue : Pierre Claver Ilboudo, pour l’avoir côtoyé et échangé maintes fois avec lui, est un écrivain complet et plein, devons nous dire.  Si nous avons choisi  cette année de revenir sur le parcours de cet homme très discret et fin, c’est en raison de ses initiatives innovantes.  Il fait partie des écrivains qui dorment rarement sur leur laurier.  D’Où l’intérêt pour nous de revenir sur son parcours et susciter de nouvelles vocations.

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Enfin, celui qui affirmait « voler » le temps « à sa femme pour écrire veut également s’essayer au cinéma en plus de sa fonction d’interprète traducteur.  Retour sur ces premières publications
1 – Le fils aîné (Roman) (Roman)
2 – Le mariage de Tinga (Nouvelle)
3 – Adama ou la force des choses (Roman)
4 – Le retour de Yembi (Roman)
5 – Madame la ministre et moi (Roman)
* 2 pièces de théâtre

Extraits de l’Ouvrage de « Madame la Ministre et moi  »



(…) Notre directrice, Madame Zon, était ce qu’on pouvait appeler une femme à poigne. Elle dirigeait son service d’une main de fer.(…)

 (…) Madame Zon avait moins de cinq ans d’ancienneté quand la Révolution éclata. Elle eut l’intelligence ou l’opportunisme, les avis sont partagés, de se jeter à corps perdu dans la Révolution en créant très tôt un comité de défense de la Révolution au sein du service de la Presse écrite. Le directeur de l’époque était un des tous premiers journalistes du pays. C’était un vieil homme fripé qui n’avait pas tardé à être rattrapé et dépassé par la Révolution. Ce n’est pas qu’il n’avait pas lutté pour suivre la « marche radieuse » de la Révolution.

 (…) Un beau jour, on apprit en écoutant le compte-rendu du conseil des ministres que madame Zon avait été nommée directrice du service de la presse écrite. Le communiqué avait gardé un silence méprisant sur le sort réservé à l’ancien directeur. (…)

ArtistesBF

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