Theresa Traoré DAHLBERG , réalisatrice

Theresa Traoré DAHLBERG , réalisatrice

Elle s’appelle Theresa Traoré DAHLBERG de mère suédoise et fille d’un grand opérateur culturel burkinabé, Seydou Richard TRAORE PDG de Seydoni Production. Après des études en économie, sa passion pour le cinéma l’a conduite à New York dans une école de cinéma où elle se forme en technique de réalisation de film. Son objectif, montrer la vraie image de l’Afrique à travers le cinéma.


 Après son 1er film à succès “TAXI SISTER” sorti en 2011, Theresa remet sa caméra sur l’épaule pour un long métrage.Nous l’avons rencontrée pendant le tournage de son 2è film à Ouagadougou, voici ce qu’elle nous a dit sur sa passion :
Theresa Traoré DAHLBERG , réalisatrice
Je me nomme Theresa Traoré Dalberg. J’ai grandi entre Ouagadougou et la Suède. J’ai fait des études en économie en suède avant de me former à New York, en cinéma, option réalisation.

Pourquoi le cinéma au lieu de l’économie?
Les études en économie marchaient très bien mais j’avais une grande vocation pour le cinéma.

Qu’est-ce que vous voulez montrer à travers le cinéma ?
Je veux vraiment montrer la réalité, montrer la vraie image de l’Afrique. A l’occident,les télévisions ne montrent que des images de pauvreté ou des guerres en Afrique.A travers donc mes documentaires, je veux montrer qu’il y a d’autres choses d’exceptionnel.

Parlez-nous de votre 1er film
Mon 1er film s’intitule”TAXI SISTER”. Il s’agit d’un film qui parle des femmes qui conduisent les taxis à Dakar. Il y a 15 femmes sur 15 000 Hommes. Nous avons filmé la vie d’une de ces femmes, sa famille, ses difficultés et les avantages de son métier.

Vous êtes actuellement au Burkina pour un projet de film parlons –en !
Pour ce film, je travaille avec des jeunes filles de CFIAM, un centre qui forme les filles en mécanique et soudure… On veut montrer la vie de ces jeunes filles qui ont la possibilité d’embrasser d’autres métiers soit disant réservés aux femmes mais qui ont choisi tout de même de se former dans des domaines jadis réservés aux hommes.

A quand la 1ère projection ?
Le film n’est pas encore terminé mais je pense qu’en 2016, tout sera bouclé.

Qu’attendez-vous de ce film ?
J’espère qu’il aura beaucoup de succès et intéressera tout le public. Nous travaillons beaucoup sur ce film afin qu’il soit de bonne facture et d’une qualité irréprochable.

Selon vous, lequel de vos 2 films aura plus de succès auprès du public ?
Je pense que c’est le nouveau film parce que l’autre durait juste 30 mn et je l ai produit moi-même alors que pour ce film, seydoni production et une production en Suède me soutiennent et il dure 120 mn.

Comment comptez-vous le rentabiliser?
Tout d’abord, pouvoir le projeter au FESPACO et aussi dans d’autres grands festivals. Mon souhait, c’est de pouvoir toucher le maximum de cinéphiles.

Votre mot de fin
J’ai hâte de finir ce film pour que tout le monde puisse le voir parce qu’il y a tellement de choses à montrer au Burkina Faso
Faridah Eléodie SAWADOGO (stagiaire)

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