24h à Koudougou : La ville et la cherté des loyers

24h à Koudougou : La ville et la cherté des loyers

Koudougou, c’est la troisième ville du Burkina. Ville natale du premier présidant de la république Maurice YAMEOGO, koudougou est une moyenne avec toutes les infrastructures modernes qui n’a rien à envier aux deux autres premières villes.  Elle était également attractive par ses loyers à coût très bas.  Mais depuis des années les choses sont -elles encore les mêmes ? voici le témoignage que nous rapporte ce 5 février 2023 notre correspondant à koudougou

Située à 90 km de la capitale, la ville de Koudougou était la plus enviée. Pas très loin de la capitale, elle joignable par train ou par car à moins de deux heures. Les plus courageux font le trajet par moto ou même par bicyclette. On y trouvait tout à bon prix dans cette région en termes de produits commerciaux, de denrées alimentaires et à moindre coût.

L’autre aspect attrayant de cette ville était ces loyers à cout très bas. Nombreux sont les fonctionnaires qui se plaisaient à servir à Koudougou à cause de ses loyers à cout bas.

Aujourd’hui avec l’implantation de l’université Norbert ZONGO, les prix des loyers et des hôtels ont flambé, toute chose qui explique la floraison de des bâtiment à loyer réduit communément appelé « célibatérium ». Mais dans cette course effrénée pour l’argent, ces maisons sont inaccessibles encore pire pour les étudiants.

Voici le témoignage d’Alexis KABORE, étudiant : « la cherté du loyer est un véritable souci pour nous en tant qu’étudiant car chez nous à Dano, tu peux avoir une maison chambre salon carrelé, ventilée, eau et électricité à 10 000f. Mais  à Koudougou, une maison « entrer- coucher » (une seule pièce),  on va te dire à 10 000f et si tu veux une chambre salon,  il vous faudra débourser  17 500f. »

Même son de cloche pour Salamata Doumbia. « Le coût du loyer à Koudougou est inexplicable car on est obligé de payer pour être aux alentours du campus. Mais malgré ça, il nous arrive des fois que nous subissons des cambriolages. Une situation qui nous laisse à notre triste sort. C’est vraiment difficile en tant qu’étudiante et en plus de cela, tu dois gérer le loyer, l’eau, l’électricité et la « Bouff ». Notre souhait est qu’on puisse être regardant sur les aspects sécuritaires et nous subventionner les loyers.

Rémi BONKOUNGOU

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