Pour cette deuxième édition des causeries musicales tenue le dimanche 08 novembre 2015, l’AMPM-BF (Association des Managers Professionnels de Musique du Burkina Faso) a invité les professionnels de la filière musique à décrypter leurs responsabilités dans la diffusion de la musique Burkinabé. A travers des débats, les professionnels ont pu échanger les points de vues et se sont enrichit mutuellement.
Les causeries musicales ont débuté le 23 août dernier avec pour but de rechercher des solutions aux différents maux qui minent le secteur de la musique au Burkina Faso.
Il s’agissait pour cet acte-II de savoir comment s’y prendre pour privilégier la diffusion de la musique nationale dans les médias. Comment envisager le protectionnisme culturel sans être critiquer dans les autres pays?
De prime abord, une vidéo sur la marche de contestation organisée en 2013 par le réseau « Plume alerte » et de l’association des journalistes et communicateurs culturels (J2C) sur le respect du quota de la musique Burkinabé dans les médias a été diffusée.
Cette projection a été suivie par une communication qui a porté sur “media privé, proposition de la musique burkinabé: le dispositif réglementaire, les enjeux et les perspectives”. L’univers musical burkinabé, selon Richard TIENNE, Directeur de la radio pulsar et animateur de la conférence, est dynamique à travers le travail acharné de ces acteurs qui ne vivent que de cet art.(…) Aussi au niveau international, la musique burkinabé est également bien représentée notamment sur des chaines comme “trace TV”.
Mais le quota imposé par le Conseil Supérieur de la Communication permettant aux œuvres audiovisuelles de bénéficier d’une place importante dans la grille de diffusion des opérateurs, n’est toujours pas respecté. Quelles sont donc les responsabilités des acteurs dans diffusion de la musique Burkinabé ? C’est à cette question que des échanges à bâtons rompus ont porté au terme de la communication. Les différents maillons de la chaine de musique ont convenu de travailler ensemble pour que ce domaine puisse prospérer et émerger.
Mais bien avant, l’honneur est revenu au représentant de ” TRACE TV” au Burkina, Houngeme KODJO d’expliquer aux managers le mécanisme de diffusion de la musique sur la télévision “TRACE”.
Mariama LOMPO
