Gustave SORGHO, comédien

ai eu la chance de côtoyer des personnes comme Sotigui KOUYATE depuis mon enfance et cela a été pour moi le début de ma passion pour ce métier de comédien (…) J’ai commencé par le théâtre scolaire et mon tout premier rôle était celui d’un sourd muet, témoin d’une scène de viol et d’agression. (…) C’est à la faveur des soirées de contes au clair de lune et sous l’arbre à palabres en Afrique que j’ai véritablement pris gout (…) Ma rencontre avec Sembene Ousmane en 1970, a davantage renforcé cette passion (…) “L’ETUDIANT DE SOWETO” fut la pièce au temps de l’apartheid qui a été à l’origine de mes premières tournées. (…) Parti du bas de l’échelle, je suis heureux aujourd’hui de constater l’évolution quantitative et qualitative de ce métier. J’ose espérer que l’avenir sera encore plus rose et plus sucré avec la mise en place des textes sur le statut de l’artiste et le dynamisme effectif de l’Union Nationale des Cinéastes du Burkina qui regroupe tous les corps de métier. (…) La forte implication de l’état dans la culture, richesse sans conteste ayant donné une image et une place de choix au Burkina Faso, sera une plus value dans le cadre de la SCADD afin que ce métier soit le summum, économiquement rentables. Le cinéma et le théâtre apportent au Burkina Faso des lauriers inestimables.