La situation nutritionnelle au Burkina Faso n’est pas très reluisante. Elle s’est par ailleurs dégradée ces dernières années, du fait de la situation sécuritaire difficile. L’Etat burkinabè tente d’endiguer la malnutrition et pour cela, il bénéficie de l’appui de différentes associations et organisations non gouvernementales. Le Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT) en fait partie. Dieudonné LANKOUANDE, Coordonnateur national du Réseau, nous en dit plus.
Artistes.bf (Art.BF) : Qu’est-ce-que le RESONUT ?
Dieudonné LANKOUANDE (DL) : Le RESONUT est une faitière d’organisations qui se retrouvent dans le cadre d’une lutte commune, celle contre la malnutrition au Burkina Faso. C’est un regroupement de 50 organisations à ce jour. Il y a donc 13 organisations internationales et 37 organisations nationales. Au sein des organisations nationales on trouve des ONG, des associations de développement, des organisations à base communautaire, entre autres. Le réseau est créé en 2014 et reconnu en 2016.
Art.BF : Quels sont les critères d’adhésion au RESONUT ?
(DL) : Il suffit simplement de formuler une demander et de fournir un certain nombre de documents. Les structures membres pourront alors, en Assemblée Générale, approuver ou non la demande, au regard de ce que la structure qui fait la demande mène comme activités. C’est-à-dire que les objectifs de cette structure doivent être alignés sur ceux du RESONUT ; en gros, contribuer à l’amélioration de la situation nutritionnelle au Burkina Faso. Il y a naturellement des frais d’adhésion et des contributions annuelles.
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Art.BF : Quelles sont vos zones d’intervention et quels sont leurs critères de sélection ?
(DL) : Le RESONUT est un réseau d’envergure nationale et du fait des organisations qui en font partie, nous sommes dans toutes les régions du pays. Nous sommes en phase de mettre en place des représentations au niveau des régions. Jusqu’à ce jour, nous sommes officiellement représentés dans 7 régions du Burkina.
W. Kevine Elodie ZABA.
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