Du 28 juin au 4 juillet 2015 va se tenir à Ouagadougou la 11ème édition du Festival Ciné Droit Libre. Pour en parler, les organisateurs ont tenu une conférence de presse le jeudi 18 juin 2015 à l’Institut Français de Ouagadougou.
Placé sous le thème “quand la jeunesse se met debout!…”, la 11ème édition du Festival Ciné Droit Libre ouvrira ses portes le 28 juin et se poursuivra jusqu’au 04 juillet 2015 à Ouagadougou. Pendant une semaine, les festivaliers vont vibrer au rythme des sonorités engagées pour la cause des droits humains autour des films et d’autres activités multiformes. L’édition spéciale 2015 se veut spéciale a déclaré le coordonnateur du festival, Abdoulaye Diallo. “Cette édition se déroule pendant la transition politique qui sera marquée par des élections très attendues”.
Coparrainée par Claudy SIAR, promoteur culturel et Fadel BARRO, ex-journaliste de la gazette cette édition a décidée de célébrer la Jeunesse Africaine qui, depuis 2011 s’est mise debout, sans armes mais avec courage et détermination pour faire écrouler les fondements de la dictature, de la mal gouvernance et de l’injustice.
Aussi, plus de quarante films seront programmés à cette édition avec en film d’ouverture, un documentaire réalisé par SEMFILM sur la révolution Burkinabé baptisée “les dix jours de la chute de Blaise COMPAORE”.
Parmi les invités, on comptera entre autre Soum Bill, Laurène LEPEYTRE, Adama Dahico, l’écrivain Seydou BADIAN et le journaliste d’investigation Ghanéen Anas AREMEYAW ANAS etc. Ciné Droit Libre 2015, c’est également un programme très riche en activités : projection de films, débats, masters class, ateliers, et le concours de débats « 10 minutes pour convaincre ». Les activités se dérouleront à l’Institut français, l’Université de Ouagadougou, l’Institut Goethe, les salles de ciné de la ville de Ouagadougou, la MACO et le CITO.
Plusieurs innovations ont été inscrites en cette édition 2015. C’est entre autres des rencontres informelles avec les invités du festival, une soirée spéciale “Countering Violence Extremist”, les renforcements des espaces de discussion après les films en intégrant les réactions du public par SMS et sur Twitter, la rencontre des mouvements Africains, le lancement du film sur la révolution Burkinabé avec des projections en plein air dans plusieurs quartiers de la ville de Ouagadougou.
D.Y
