Ciné Droit Libre 2023 : Quand le cinéma et la danse deviennent complices...

Ciné Droit Libre 2023 : Quand le cinéma et la danse deviennent complices...

La 17 è édition du  Festival Ciné droit libre s’est ouverte  ce 09 décembre 2023 au centre de Développement Chorégraphique la Termitière (C.D.C). La cérémonie d’ouverture couplée à celle de la 14è édition des rencontres  chorégraphiques internationales Dialogue de Corps, a été marquée par la projection du film «L’envoyée de Dieu» de Amina Abdoulaye MAMANI et par la pièce clameur des Arènes du chorégraphe Salia SANOU.

Et c’est parti pour Ciné Droit libre 17è édition avec pour thème,  «La corruption, le nouveau terrorisme ?»  Des allocutions et un hommage rendu à Luc Marius IBRIGA ont ponctué la cérémonie d’ouverture. Si les coordonnateurs de ciné droit libre et de Dialogue de corps se sont félicité pour leur belle complicité réussie, la PCA du CDC la termitière Marguerite DOANIO, se dit elle, honorée de voir partager la scène avec le festival Ciné Droit libre.  «Ensemble donc nous formons un lien unique entre la danse et le cinéma, deux formes artistiques puissantes», a souligné d’emblée de jeux la présidente du Conseil d’Administration.



Puis, un hommage appuyé a été rendu à Luc Marius IBRIGA, ancien président de l’autorité supérieure de contrôle de l’État, décédé le 25 décembre 2022.  Pour le secrétaire exécutif du REN LAC, le choix du 9 décembre pour tenir le festival Ciné Droit Libre 2023, est chargé de symboles. Cette date selon SAGABO NAGABO par ailleurs Co-parrain de cette 17è édition, coïncide avec les journées nationales du refus de la corruption mais aussi de la journée internationale de la lutte contre la corruption.

Pour cette 17è édition, c’est le film «L’envoyée de Dieu» de Amina Abdoulaye MAMANI qui a été projeté. La réalisatrice qui vit au quotidien les affres du terrorisme dans son pays et partout en Afrique serait partie d’un constat : «Je crois que je ne suis pas la seule, tout le monde constate la situation dans laquelle nous vivons en ce moment depuis plusieurs années, la situation d’insécurité, le djihadisme. C’est suite à ce constat que j’ai eu l’idée de réaliser «L’envoyée de Dieu», nous explique Amina Abdoulaye MAMANI.

«Je vivais ça !», s’exclame avec émotion Rachelle KOULIDIATI qui joue le rôle de la mère de la fille kidnappée dans le film. C’est l’une des belles manières selon la comédienne d’apporter sa contribution à la crise sécuritaire et à l’éradication du terrorisme dans le monde et particulièrement au Burkina Faso. Elle garde espoir que tout finira par rentrer dans l’ordre pour peu que chacun s’y mette.



L’ innovation à cette édition reste sans conteste l’ouverture couplée de Ciné Droit libre avec celle de la 14è édition des rencontres  chorégraphiques internationales Dialogue de Corps. Pour Abdoulaye DIALO, coordonnateur du Festival DROIT LIBRE, c’est une fierté. «C’est avec un sentiment de satisfaction de constater que cette ouverture ait pu avoir lieu et de la manière dont elle eu lieu. Le fait d’avoir pu faire une ouverture commune, inédite avec un autre festival, Dialogue de corps est une fierté. C’est un message qu’on envoie pour dire qu’on peut mutualiser. Si la danse et le cinéma peuvent se mettre ensemble  pour une ouverture commune, c’est pour dire qu’il y a beaucoup de choses qu’on peut faire ensemble», souligne Abdoulaye DIALLO.

Le festival se poursuit jusqu’au 16 décembre 2023 sur plusieurs sites de la ville de Ouagadougou notamment au Centre cardinal Paul ZOUNGRANA, à l’institut GOETH, sur le terrain du Lycée Newton où se produiront de nombreux artistes musiciens et humoristes.

Gwladys RoseMonde (GRM)

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