La Cinémathèque Africaine de Ouagadougou (CAO) a procédé ce Vendredi 08 décembre 2023 à la cérémonie de lancement du projet « Renforcement des capacités techniques, opérationnelles et professionnelles de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou ». Ce projet qui vise à impulser une nouvelle dynamique de la C.A.O est financé par l’Ambassade des Etats-Unis.
Créée en 1989 et inaugurée en 1995, lors du centenaire du cinéma mondial, la Cinémathèque Africaine de Ouagadougou (CAO) a pour mission la préservation de la mémoire cinématographique et audiovisuelle africaine, la promotion et la valorisation de ce patrimoine et l’éducation à l’image. Cependant, elle peine à réaliser ses missions à cause de nombreuses difficultés qu’elle rencontre.
Ce projet de « Renforcement des capacités techniques, opérationnelles et professionnelles de la CAO » est la solution adéquate à toutes ses difficultés. Selon Alex Moussa SAWADOGO, directeur général du FESPACO, c’est un projet qui est adapté à l’évolution technologique dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel : « A l’ère du numérique, les fonds filmiques et non filmiques de la Cinémathèque seront digitalisés afin de faciliter leur stockage et leur diffusion à travers les plateformes » a-t-il déclaré.
Ce projet financé par l’ambassade des Etats-Unis a pour objectifs de réhabiliter la cinémathèque africaine, d’acquérir du matériel spécifique, créer et gérer des plateformes numériques de stockage à base de données. Le projet « Renforcement des capacités techniques, opérationnelles et professionnelles de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou » envisage également la création d’un musée du cinéma, d’un centre de référence pour la numérisation, la conservation et la recherche sur le patrimoine cinématographique africaine, la mise en place d’une salle multimédia, la digitalisation et la restauration des films africains.
C’est un projet qui s’élève à 110 millions de francs CFA et durera trois (03) ans d’où 2024-2027.Selon Mme Sandra CLARK, ambassadeur des Etats-Unis, c’est une satisfaction d’avoir contribué à la réalisation de ce projet : « Je suis très contente parce que nous avons pu donner une subvention au FESPACO et à la cinémathèque africaine pour soutenir la préservation et la digitalisation des films et tous les archives qui va préserver cet important lieu. Toutes ses ressources sont tellement importantes pour la culture africaine et le Burkina Faso en particulier. »
Véronique G. KABORE
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