FESTILAG : Quand le cinéma honore les lacs et les Langunes

FESTILAG : Quand le cinéma honore les lacs et les Langunes

Le Festival International du film des Lacs et Lagunes a organisé sa 11ème édition le 21-25 Novembre 2023 à Abidjan, Grand Bassam et Treichville. Cinq jours d’activités pour promouvoir la culture africaine, sensibiliser, interpeler et primer les meilleures productions cinématographiques.

Pour ajouter sa pierre à l’édifice de la culture ivoirienne, le Festival International du film des Lacs et Lagunes pour sa 11ème édition prône « le cinéma pour le peuple et par le peuple ».  Un festival qui a connu la participation massive de la population durant ces sept jours d’activités. Pour la présidente de l’association des comédiennes africaines, l’organisation de cette activité est également une manière pour eux de promouvoir la culture tout en éduquant, sensibilisant la population à travers des productions cinématographiques.

Pour cette édition, la thématique de la violence basée sur le genre (VBG) a été discutée lors d’un panel. Une table ronde pour interpeller, débattre de ce problème et mettre en place une cellule genre dans tous les pays africains.

Aussi, une marche sur Grand Bassam a été organisée à cette édition 2023 dans le but de commémorer la marche historique des femmes pendant la colonisation et réfléchir sur une valorisation de la ville. Pour Naky SAVANE, promotrice de l’évènement : « ce sont des choses à ne pas oublier, des actions à pérenniser, aussi, Grand Bassam est entré dans le patrimoine de l’UNESCO, je suis ivoirienne, et qu’est-ce que je peux apporter pour mettre en valeur cette ville » justifie-t-elle. Cette marche a connu la participation de plus de 700 personnes.

Au regard du taux élevé des jeunes ivoiriens, FESTILAG se veut être un canal d’éducation et de transmission de valeurs culturelles à travers les productions cinématographique. « La culture est quelque chose de très importante dans une nation, la culture fait partie des socles de développement. On ne peut pas développer un pays en ignorant la culture », évoqua la promotrice. Son souhait est de faire du cinéma une industrie afin mieux produire, avoir de producteurs, de mécènes et ne pas toujours attendre de l’Etat.

Synthèse de Véronique G. KABORE

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