Ce jeudi 28 mars 2024, une formation a eu lieu à Ouagadougou réunissant les acteurs des hommes de culture et les médias. Sous le thème « Capacitation des acteurs des médias à la connaissance des œuvres littéraires et artistiques », cette journée a été orchestrée par Genesis Grands auteurs et l’association Yeelba, apportant leur expertise et leur savoir-faire.
Cette initiative a pour objectif de renforcer les compétences des professionnels des médias dans la compréhension des créations littéraires et artistiques durant trois jours.
Selon Dramane Konaté, la culture joue un rôle primordial dans le développement d’une société et sa transmission nécessite que les médias soient en mesure de la valoriser et de la diffuser de manière pertinente. « Le Burkina Faso est un pays de culture, avec de nombreux événements et un travail intellectuel important en termes de littérature. Vous, en tant qu’acteurs des médias, devriez travailler à connaître cette matière précieuse, ce précieux sésame que nous avons. Il y a encore beaucoup de domaines à explorer, mais pour cela, il est essentiel que vous soyez outillés afin que vos rendus soient à la hauteur des attentes », déclare-t-il.
Le Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, représenté par son Directeur de Cabinet Mamadou Dembelé, a également contribué en procédant à l’ouverture de cette formation. Selon le Directeur de Cabinet, les médias manquent d’effectifs spécialisés dans les sujets culturels, ce qui se traduit par un faible nombre d’articles journalistiques sur les secteurs de la culture, des arts et du tourisme. « Cette formation vise à donner des clés de lecture à nos journalistes afin qu’ils puissent produire davantage d’articles sur ces domaines, pour les promouvoir et faciliter la compréhension des populations », affirme-t-il.
La première journée de formation a été marquée par l’apprentissage du langage vestimentaire animé par l’homme de la mode Georges Dua et Adama Barro, vice-président de l’association Yeelba. La formation se poursuivra jusqu’au samedi 30 mars à Ouagadougou.
Pauline DABIRE
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