Il fait parti des artistes précurseurs entendez par là, les artistes qui ont contribué énormément à booter la musique burkinabè dans les années 2000. Abdou Dramane YONI, c’est de lui qu’il s’agit a été révélé au public avec les titres Kogledo, Manoum Yaam, Viim Koeega et bien d’autres titres.
Depuis des années, Abdou Dramane YONI semble effacé de la scène ou sur les plateaux artistiques au Burkina. En attendant de comprendre la raison, retour sur cette icône de la musique qui, à l’origine était peintre et qui grâce à la musique a été distingué kundé d’or 2008.
« C’est vrai ! Après mes études, je fis d’abord la peinture avant de me retrouver dans la musique. Aujourd’hui, je suis artiste peintre-Musicien », nous a confié l’artiste. Et cette passion a commencé depuis son jeune âge c’est à dire depuis son lycée où il était encre plus passionné de peinture même s’il travaillait sans thème précis. L’heure de la musique n’avait pas encore sonné.
« Depuis le lycée, j’avais commencé à faire les portraits et cela me faisait des sous. Puis, je me suis plongé dans la calligraphie et dans les BATIK », poursuit-il. Mais comme si cela ne suffisait pas, notre artiste diversifie ses activités à travers les contes. Voici ce qu’il dit :
« J’ai aussi travaillé pour le compte d’un journal dans lequel je contais à travers des bandes dessinées, « l’histoire du premier chrétien de Haute volta ».
L’heure de la musique
C’est donc accidentellement que Abdou Dramane YONI s’est retrouvé dans la musique. Son seul souhait, c’est de laisser quelque chose à la prospérité à travers ses œuvres.
Vivement donc que la passion reprenne le dessus afin que l’artiste reviennent sur les scènes pour le bonheur des mélomanes.
Patrick COULIDIATI
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