Loin des parents, certains étudiants sont obligés de concilier l’école et d’autres travaux pour tenir le cout cher de la vie. Le fonner, l’une des motivations qui galvanise les étudiants en ces temps difficiles est nécessaire. Il est comme un support essentiel pour les étudiants qu’ils soient à Ouaga, à Koudougou ou dans d’autres contrées. Introduit dans le système éducatif pour soutenir les étudiants, le foner fait désormais partie de la vie scolaire. Son absence ou son retard pour quel que raison que ce soit aurait une grave répercutons sur le rendement scolaire.
Éric Bayoulou explique : Le retard du foner est un véritable soucis pour moi en tant que bénéficiaire . en cas de retard, nous avons du mal à gérer nos dépenses quotidiennes notamment le loyer, les documents et les dépenses en vivres.
Pour Marc OUEDRAOGO, le retard ou la perception irrégulière du foner nous conduit à contracter des travaux en ville ce que nous appelons dans notre jargon « le manoeuvrage ».
Nous le faisons pour pouvoir joindre les deux bouts et poursuivre nos études. Notons que nos travaux journaliers c’est manoeuvrage qui consistent à trouver des clients pour les propriétaires des grands magasins et faire des livraisons. Nous travaillons de 7h à 18h sans repos avec une pause à midi pour être payé à 2 000f ou 2 500f. Souvent même à 1500f. A la descente, tu es tellement épuisé que tu ne peux rien réviser.
Mais que faire ? A défaut d’empêcher les retards du foner, il vaut mieux travailler et gagner dignement sa vie.
Rémi BONKOUNGOU
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