FESTIVAL POULAKOO: Quand la culture se met au service de la sécurité

FESTIVAL POULAKOO: Quand la culture se met au service de la sécurité

C’est depuis 2012 que le festival POULAKOO s’est donné comme objectif de valoriser la culture peulh au niveau national et international. Le festival qui s’apprête à célébrer sa 5ème édition promet de nombreuses innovations. Pour en parler nous avons rencontré Boureima BARRY, le promoteur dudit festival dont le thème est en parfaite adéquation avec la situation sécuritaire de notre pays.
En effet, loin d’être un cheveu dans la soupe, le thème de cette édition tombe bien à pic car le pays des hommes intègres fait face à une insécurité grandissante au niveau de ses frontières. Le festival POULAKOO qui est prévu se tenir du 5 au 7 mai 2017 au CENASA pourrait bien inspirer plus d’un au regard du thème qui est “défi sécuritaire et engagement citoyen”.


Artistesbf: pouvez-vous vous présentez et présentez également votre festival à nos internautes?
Barry: Je me nomme Boureima BARRY, je suis conseiller des affaires culturelles et promoteur du festival POULAKOO. Le festival POULAKOO qui est prévu se tenir du 5 au 7 mai à Ouagadougou est à sa 5ème édition. C’est un cadre de valorisation et de promotion de la culture peulh. POULAKOO signifie également la sagesse, le courage et la détermination qui invite l’homme à l’humanisme; des valeurs qui à notre avis sont en voie de disparition.
Artbf: quelle sera la particularité de cette édition?
Barry:
le thème de cette année qui est “défi sécuritaire et engagement citoyen” est la première particularité de cette édition. Défi sécuritaire qui prend en compte les volets alimentaire et sanitaire qui sont peut-être les sources du grand banditisme, voire même du terrorisme. La 2ème particularité qui concerne l’engagement citoyen, c’est de mettre les populations qui sont les premières touchées par cette insécurité au premier plan de la stratégie de lutte contre cette insécurité.
Durant ce festival nous allons travailler à mettre ensemble des pistes de solution pour relever le défi sécuritaire qui s’impose à nous aujourd’hui.
Nous allons avoir la participation des troupes musicales du Niger, du Mali et de la Guinée. Il y aura également une rue marchande avec des produits locaux et étrangers.
Artbf: eu regard du thème de cette édition et eu regard de l’actualité lié à l’insécurité au nord, ne pensez-vous pas que cette édition aurait dû se tenir dans ces localités affectées?
Barry: certes nous le pensons. Mais il faut noter que le festival POULAKOO verra la participation des gens venus non seulement du nord du Burkina Faso, mais aussi de ceux du Niger et du Mali. Avec ces différentes populations, nous allons mener des discussions afin de dégager des stratégies efficaces de lutte contre l’insécurité. Enfin, tous ceux qui participeront au festival pourraient être nos relais dans leurs localités respectives.
Bintou SANOU

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