Financement des industries culturelles, le compte à rebours a commencé

Financement des industries culturelles, le compte à rebours a commencé

Débutée le 16 septembre dernier, la formation des entrepreneurs culturels bénéficiaires de plans d’affaires dans le cadre du programme d’appui au renforcement des Industries Culturelles (ARPIC) a clos ses travaux ce vendredi 19 septembre 2014. Pendant 4 jours, Treize entrepreneurs culturels ont bénéficié de l’appui-conseil du Cabinet Impact Afrique et de l’expertise d’Aziz BENGALY de ORABANK. Ces entrepreneurs tous bénéficiaires des plans d’affaires se disent bien outillés pour affronter le marché.


C’est en présence du Coordonnateur du Programme ARPIC et de son personnel que s’est déroulée la cérémonie de clôture.
Pierre BALIMA de la structure “PROMO-LANGUE”, désigné “Chef de village” dans le cadre de cette formation a remercié le programme ARPIC pour cette opportunité offerte aux entrepreneurs culturels. A l’endroit des formateurs, le Chef de village leur a assuré que les connaissances acquises pendant ces 4 jours, seront mises en application dans leurs entreprises respectives. Au nom donc des participants, le chef de village a remercié les encadreurs pour leur disponibilité et pour leur grande écoute à l’endroit d’un groupe comme celui des entrepreneurs dont la disponibilité et la mobilisation ne sont toujours pas évidentes. Le Coordonnateur du programme ARPIC Emile ZIDA, tout en remerciant également les formateurs et les participants pour l’intérêt accordé à la rencontre, a de nouveau insisté sur la nécessité pour ces entrepreneurs culturels à déposer leurs plans d’affaires au niveau des banques.

zida2.jpg ” C’est vrai que nous les avons aidés à avoir chacun un plan d’affaires; mais certains d’entre eux n’ont pas eu le réflexe de le déposer dans des banques. La formation qui se tient donc à ARPIC est l’occasion pour moi de rappeler à ces entrepreneurs culturels que le plan d’affaires qu’ils ont bénéficié est un outil qui doit leur permettre de se faire accompagner par les banques. (…) A partir du moment où ils ont leur plan d’affaires, il leur revient maintenant de taper aux portes des banques et de démontrer aux banquiers, plan d’affaires à l’appui, que leur projet est rentable. “
Des projets porteurs et rentables, c’est ce à quoi ces 13 entreprises culturelles s’emploient à démontrer depuis déjà quelques années. Ils ont le courage, la capacité intellectuelle, le savoir-faire et ils ont foi en leur projet; ce qui leur reste, c’est le financement. Ilboudo du Cabinet Afrique IMPACT qui a suivi ces entrepreneurs culturels depuis quelques mois le sait également C’est pourquoi, il invite déjà les banques à accorder une attention particulière à leur projet.

ILBOUDO du Cabinet IMPACT AFRIQUE
Nous avons à faire à des entrepreneurs qui sont en activité et qui ont déjà une pratique de gestion. La formation a consisté à leur donner une base théorique pour améliorer leurs pratiques de gestion et actualiser leur plan d’affaires avec ou sans accompagnement du Cabinet. J’invite donc les banques à accorder une attention particulière à leurs projets. L’entreprise culturelle est un domaine particulier, qui a également ses spécificités.
La fin de cette formation à ARPIC marque sans doute le début d’un compte à rebours pour ces entrepreneurs culturels. En attendant des résultats tangibles sur le terrain, les entrepreneurs repartent très réconfortés par la formation. Voici quelques réactions :

Omar MABONE de la structure MABONE-DISTRIBUTION
|mambone.jpg|Nous sommes spécialisés dans les distributions des œuvres musicales et cinématographiques. La présente formation a été pour moi un outil pour me permettre de combler les insuffisances de gestion dans mon entreprise et dégager de nouvelles stratégies de gestion.

|medis.jpg|Sougalo TRAORE, Directeur de l’Agence de Communication MEDIS
La formation que nous venons de suivre au siège d’ARPIC nous sera d’une grande utilité. On avait réellement besoin de quelques rudiments pour mener à bien nos plans d’affaires. A travers cette formation, nous savons désormais comment gérer nos plans d’affaires, comment nous organiser pour aborder le marché. Nous avons appris à diagnostiquer notre entreprise, à dégager ses forces et ses faiblesses, comment corriger les insuffisances et comment nous y prendre de sorte à être bien entendu par les banques.

Leave a comment

Send a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *