Des propos dignes d’intérêt…

Des propos dignes d’intérêt…

Il est le Directeur Général Adjoint en charge de l’exploitation de BANK OF AFRICA (BOA), le 2è établissement bancaire du Burkina avec plus de 200 000 clients. Le Directeur Général Adjoint de la BOA, Abdel ZAMPALIGRE de qui nous détenons cette information, était aux côtés de Marine LE LOUP dans le cadre de la célébration des 50 ans d’existence de l’Institut Français.Lors de la conférence de presse tenue dans les locaux de cet institut, le Directeur Général Adjoint de la BOA a tenu des propos dignes d’intérêt .

Je suis AbdelZAMPALIGRE, Directeur Général Adjoint en charge de l’exploitation de BANK OF AFRICA(BOA). BANK OF AFRICA est l’un des principaux établissements bancaires du Burkina, le 2è du pays avec aujourd’hui plus de 200 000 clients qui nous font confiance.
A chaque chose suffit son temps. 50 ans c’était pour l’Institut français de marquer un arrêt, de regarder un peu le passé et de mieux se positionner dans l’avenir. C’est dans ce sens qu’il nous a été demandé de nous associer à l’institut pour un partenariat que nous avons tout de suite accepté car tout ce qui touche à la connaissance,au savoir et qui permet de renforcer le débat d’idées, nous intéresse. Nous avons besoin des clients qui sont prompts aux débats actuels, qui comprennent ce qu’il faut faire; et c’est lorsque que le pays avance que les banques que nous sommes trouvons aussi les clients pour avancer.
Notre soutien ne date donc pas d’aujourd’hui. Nous avons même établi un partenariat avec un groupe artiste- peintres burkinabé qui exposent des tableaux dans les locaux de notre banque. Les produits de ces artistes peintres sont visibles par l’ensemble des clients qui nous fréquentent. Quand un client s’intéresse à un tableau, nous lui remettons tout simplement les cordonnées de l’artiste et c’est ainsi que des marchés se sont toujours conclu entre nos clients et les artistes plasticiens. C’est une façon concrète pour nous de traduire notre soutien à la culture et de tout ce qui est du savoir. Pour revenir donc à votre question, ce n’est donc pas aujourd’hui que nous décidons d’accompagner l’Institut Français à la faveur de ses 50 ans d’existence au Burkina.

Tout ce qui touche à la formation et au savoir vous intéresse; dans quelle mesure alors serez-vous prêt à accompagner les artistes qui manquent crucialement de formation et de sponsor pour leurs spectacles ?
Écoutez, nous sommes une banque et nous nous intéressons à tous les segments de marchés et bien entendu, l’industrie culturelle. Aujourd’hui, il y a un ensemble de dispositifs, notamment la BIDC qui a mis un fonds de garantie culturel et qui permet de consentir des accompagnements aux artistes dans le domaine de la culture. Il n’ y a pas d’exclusion fondamentale au niveau de la banque, l’essentiel, c’est de nous présenter des projets qui tiennent la route, de nous expliquer comment les chiffres sont bâtis pour pouvoir bénéficier d’un accompagnement adapté.

Quel message à l’endroit donc des artistes qui vous liront ?
Nous les attendons; nous sommes disposés à accueillir les artistes et à trouver avec eux des protocoles de partenariat pour leur permettre d’exposer dans nos locaux. Nous avons fait le choix de ne pas acheter des produits importés pour la décoration. Tous nos locaux sont entièrement décorés par des œuvres d’artistes plasticiens burkinabé.
Septembre 2014
Patrick COULIDIATY

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