FIRHO 2024 : Le sens d'un combat

FIRHO 2024 : Le sens d'un combat

Réflexion : Serge Henri, KPG, Alassane Dakissaga, “Génération 2000” et l’artiste musicienne Adji SANOU tels étaient les acteurs qui ont ouvert la première édition du Festival International du Rire et de l’Humour de Ouagadougou (FIRHO). C’était  un  7 février 2008 au Centre Culturel Français Georges Méliès, actuel Institut Français de Ouagadougou. En 17 ans d’activités, Augusta PALENFO a réussi à enraciner le festival dans l’agenda culturel du Burkina Faso.

Malgré les intempéries, les soubresauts et la rareté des sponsors, la promotrice en  “Helmsman” tient bien le gouvernail du FIRHO parce que convaincue que beaucoup de choses restent à apporter à son pays. Et c’est dans le contexte actuel que son combat prend véritablement tout son sens. Il s’agit pour la promotrice du FIRHO  d’accompagner le gouvernement  de la transition à travers l’humour, par des messages poignants et par la sensibilisation en direction de la  jeunesse pour un réel changement de mentalités. En 17 ans et sans discontinuité, le FIRHO a fait preuve de sérieux à même de convaincre si besoin en était les partenaires encore dubitatifs.



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A la 16è édition, le Ministre d’Etat , Ministre en charge de la culture a même été séduit par le festival en laissant entendre que  “Le fait de pouvoir tenir des spectacles, c’est un beau pied-de-nez que nous faisons à ceux qui pensent qu’ils peuvent nous empêcher de rester débout”. Un tel festival a tout le mérite d’être financièrement soutenu afin qu’il puisse à son tour générer des emplois directs et profitables à la jeunesse. La Termitière doit pouvoir vivre … et pour qu’elle vive, il faut comme le dit Maître Titinga Frédéric PACERE «ajouter de la terre à la terre». Le FIRHO dans le contexte actuel, doit continuer de véhiculer à travers l’humour, des messages de résilience.

Il en est d’ailleurs de même pour les autres initiatives culturelles privées de grandes notoriétés tels le Kundé, Jazz à Ouaga, les récréatrales, les FAMA, les REMA et bien d’autres qui sonnent aujourd’hui comme des thermomètres de la résilience au Burkina Faso.



Vivement donc que cette 17ème édition qui s’ouvrira dans  17 jours dans la capitale burkinabè soit une édition très inspirée qui, au delà du rire, puisse également inculquer à travers des messages forts l’esprit de sacrifice et de patriotisme à la nouvelle génération. C’est le sens du combat que la promotrice du FIRHO doit s’échiner à faire briller en cette 17ème édition. Et chacun de nous  devrait se sentir concerné par ce combat.

La rédaction