Koudougou : Quand l’étoffe du Faso Danfani  occupe utilement les femmes

Koudougou : Quand l’étoffe du Faso Danfani  occupe utilement les femmes

Koudougou, première ville du textile du Burkina ne se reconnait plus depuis la fermeture de l’Usine  Faso FANI. Les locaux sont fermés, les ouvriers mis à la rue, des productions invendues et les machines mises sur cale.  Koudougou, une ville désormais morte de son ambiance d’antan.  Mais depuis pratiquement quelques années, l’espoir renait avec les initiatives locales. Confidences  ce 11 janvier 2023 avec une habitante de la ville, Rosalie Zongo.

La région du Boulkiemdé se redresse tout doucement de son sommeil de plomb. Le métier de tissage de l’étoffe dan fani collé à la peau des habitants de cette ville connait un regain d’activités.  Et sur ce sujet, les femmes sont en première ligne dans activité rémunératrice. La production de l’étoffe dan fani est rentable. Rosalie Zongo, tisseuse au au secteur 1 de Koudougou nous en parle.



« Le tissage du pagne Faso Dan fani est notre métier quotidien car cela nous rapporte des sous pour s’occuper de nos enfants et aussi participer à certaines charges de la famille ».  Pour cette tisseuse, la philosophie est simple. La paresse ne nourrit pas. Pour elle, s’asseoir sans rien faire n’enlève pas l’épine du pied comme le dirait un adage populaire.

« Il faut dire que cette activité nous permet de ne pas  rester les mains croisées et de participer à la consommation local », nous confie Dame ZONGO.

Elle note cependant l’inaccessibilité de certaines matières premières en raison par exemple de leur.  Il s’agit selon Madame ZONGO, de la cherté du fil de coton à tisser et les colorants qui ne leur permet pas de faire une production importante et en quantité suffisante.



« Si tu n’as pas la maîtrise adéquate sur  la production du tissage , tu vas mélanger les fils et ensuite tu seras obligé de couper jeté puisque c’est pas bon et tu seras obligé de repayer », s’indigne la tisseuse. Au-delà de cette difficulté, il faut du personnel de soutien pour  aider à bien confectionner les lignes de tissage avant le tissage à proprement dit.

Elle voudrait attirer l’attention des responsables chargés de l’approvisionnement du fil à tisser à prendre des mesures pour réduire le coût du fil et des colorants dans un bref délai pour le soulagement rapide de la population.

Rémi BONKOUNGOU

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