Le CITO se décentralise …

Le CITO se décentralise …

La Carrefour International du Théâtre de Ouagadougou opère actuellement une décentralisation culturelle à travers des structures appelées ” Cellules Relais d’Actions Culturelles (CRAC)”. Ces structures à travers lesquelles le CITO doit désormais collaborer seront progressivement implantées dans les différentes régions du Burkina et fonctionneront comme des locomotives pour propulser la promotion culturelle au niveau des régions.


Elles sont pour l’instant 4 Cellules Relais d’actions culturelles (CRAC) créés au niveau de 4 régions. Il s’agit des “CRACK” des régions de l’Est, du Nord, du Centre-Ouest et du Centre. A la faveur de la 35è création majeure du CITO, les représentants des 4 Cellules Relais étaient à Ouagadougou pour bénéficier de l’expérience de grands metteurs en scène du CITO. Des attestions de fin de formation leur ont été remises aux participants pour servir et valoir ce que de droit. Matrin ZONGO administrateur du CITO explique la portée de ce projet :
martin-2.jpgLe CITO a entrepris la décentralisation culturelle en installant des structures qui représentent d’une part le CITO mais qui doivent constituées aussi des locomotives pour propulser la promotion culturelle au niveau des régions concernées. Il y a 4 régions qui ont été retenues pour cette phase pilote de décentralisation. Il s’agit de des régions de l’Est , du Nord, du centre ouest et du centre. Les “CRAC ” sont dirigées par des bureaux de coordination avec chacun deux salles de formation en administration et en gestion culturelle pour soutenir ces structures décentralisées. C’est une façon pour le CITO d’aider les régions à se doter de compétences, des potentialités pour travailler à propulser et à élever le niveau de la promotion artistique et théâtral.
cito_form4.jpgEmmanuel COMPAORE est l’un des heureux bénéficiaires de cette formation, voici ses impressions :
“Durant la semaine, nous avons assisté à des mises en scène et nous avons vu comment les metteurs en scène et toute l’équipe de la création travaillent.( Les scénographes, les régisseur son et lumière). Cette formation va compléter nos formations antérieures effectuées en province. De retour dans nos régions, nous serons désormais capables de soutenir les jeunes (40 jeunes) sur certaines nouveautés comme la lumière et le son”
P.K

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