Les ruines de loropéni: une valeur historique et un savoir constructif

Les ruines de loropéni: une valeur historique et un savoir constructif

Les origines des ruines de Loropéni ont fait l’objet d’une œuvre qui s’intitule “lieux de mémoire, patrimoine et histoire en Afrique de l’ouest, aux origines des Ruines de Loropéni, Burkina Faso”. Fruit du travail de deux chercheurs, le professeur Magloire SOME (Historien) et le Docteur Lassina SIMPORE (Archéologue), l’œuvre a été dédicacée le 3 septembre 2014 aux archives nationales de Ouagadougou sous la présence de Jean Claude DIOMA, Secrétaire Général du Ministre de la Culture et du Tourisme.

Le livre sur les ruines de Loropéni, est la résultante des actes d’un colloque organisé en 2011 à GAOUA par la Direction des sites classés du patrimoine mondial et le Centre d’Etude et de Recherche en Lettre, Science Humaine et Sociale de l’université de Ouagadougou. L’ouvrage est Subdivisé en trois parties. La première partie parle des ruines de Loropéni dans l’histoire du peuplement en Afrique de l’ouest qui, selon le professeur Magloire SOME ” est la première chose qu’il faut savoir lorsqu’on s’intéresse aux origines d’un monument comme ces ruines”, Cette partie a –t-il ajouté, s’attèle à une analyse critique de la littérature coloniale, à la mise en place des populations actuelles et à leurs rapports avec ces ruines. La deuxième partie concerne la question entre le lieu de mémoire et le patrimoine car “un site touristique est un lieu de mémoire auquel un peuple s’identifie” a rappelé le professeur Magloire SOME. Enfin, une dernière partie est consacrée à la concertation et à la protection du patrimoine physique au Burkina Faso.

Cet ouvrage sur les ruines de Loropéni” aborde véritablement la question du devoir collectif née du choc des cultures. Il est vendu à 34 euros soit environ 22 000 FCFA.

En rappel, les ruines de Loropéni ont été classées en 2009 patrimoines mondiaux de l’UNESCO. Ces ruines sont situées dans la région du Sud-Ouest dans la province du PONI au Burkina Faso. Elles sont le vestige le mieux conservé de la sous-région, entre le 14ème et le 18ème siècle.

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