Nous sommes dans l’arrondissement 12 de la ville de Ouagadougou. Dans l’effervescence de l’atelier Wenpanga, Nicolas BANSE, sculpteur, apporte une touche d’authenticité et de créativité à chaque œuvre qu’il crée. Depuis deux décennies, Nicolas collabore étroitement avec son oncle, partageant ainsi son amour pour la sculpture au sein de cet atelier. Lisez plutôt..
Nicolas BANSE n’a pas eu la chance de fréquenter l’école. Cependant, il a rapidement été initié au monde du travail. ‘’ je n’ai pas eu la chance d’aller à l’école. J’ai commencé à travailler à l’âge de 10 ans. Je vendais des lotus et du cola lors des rassemblements et d’événements festifs. Ensuite, j’ai commencé à vendre de la viande aux marchés. Cependant, ce n’est qu’après avoir découvert la sculpture que j’ai véritablement découvert ma passion.’’ A t’il confié.
Depuis qu’il a embrassé cet art, Nicolas n’a jamais regardé en arrière. Il se dit comblé et fier d’assumer la responsabilité de sa famille grâce à la pratique de son métier de sculpteur. Il est ravi de constater que de plus en plus les gens s’intéressent à l’art, symbolisant ainsi une évolution positive de la société Burkinabè.’’ Je suis vraiment satisfait de ce travail. Je remarque que les gens s’intéressent de plus en plus à l’art ce n’est plus comme avant.’’ A t’il déclaré.
Chaque jour, une vingtaine de clients franchissent les portes de l’atelier Wenpanga, souhaitant acheter les merveilles artistiques créées par Nicolas et son équipe. Cependant, le travail n’est pas toujours aisé et ils rencontrent parfois des difficultés. ‘’Le respect des délais de livraison est l’un des défis majeurs auxquels nous faisons face. Les commandes sont beaucoup et les clients sont impatients de recevoir leurs produits. Nous faisons de notre mieux pour satisfaire la clientèle.’’ a t’il laisser entendre.
Ainsi, Nicolas BANSE, avec sa passion, et son dévouement, a su s’imposer dans le monde de l’art burkinabè. Son parcours atypique l’a mené à la sculpture depuis deux décennies. Loin des bancs d’école, il a gravé son nom dans le marbre de l’atelier Wenpanga.
Pauline DABIRE
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