Réflexion : Depuis les premiers cas en 1996 au Burkina, quel est aujourd’hui l’état des lieux de la maladie au Burkina.
C’est depuis 1996 que le Burkina a commencé à enregistré ses premiers cas de VIH /SIDA. Depuis lors, grâce aux associations et les acteurs de la société civile à travers les l’information et les sensibilisations la maladie connait aujourd »‘hui une Certaine régression.
En 35 ans de lutte contre cette pandémie, les ONG, le ministère de la santé , la société civile et les partenaires ont joué un rôle important en matière d’information, de sensibilisation et de prévention.
L’action au dépistage et d’accompagnement des personnes touchées par cette maladie a été aussi un acte déterminant dans la régression de la maladie.
Selon le site http://ipcbf.org, cet engagement de la société civile en faveur du traitement de la maladie « s’est traduit par de fortes actions de plaidoyer à l’endroit des bailleurs de fonds. En témoigne la mobilisation sociale en faveur d’une augmentation des ressources allouées à la lutte contre le VIH et le sida, mené par des milliers de groupes de la société civile partout dans le monde, … toute chose qui a fortement contribué à la création du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme en 2002″.
A cela, il faut ajouter le rôle déterminant de ces organisation civiles dans la mise en œuvre des subventions Fonds Mondial pour le SIDA. C’est pourquoi selon toujours le site ipcbf.org, la lutte contre le VIH depuis 28 ans maintenant, s’est positionnée au rang de leader dans la mise en œuvre de ces subventions à travers l’accompagnement de 225 Organisations dont 146 (Organisation à Base Communuataire (OBC) dans le Nouveau Mécanisme de Financement du Fonds mondial, dans les 13 régions du Burkina Faso.
En termes de bilan et au regard de l’impacte des actions menées, on peut dire sans se tromper que les efforts de la société civiles ont payés et sont à saluer. Toutefois, des difficultés subsistent .
En effet, selon le siteipcbf.org, « de nombreux défis dont le plus important demeure la construction d’un système communautaire résilient, capable de pérenniser les acquis et contribuer à l’atteinte des objectifs de l’ONUSIDA qui est de mettre fin à la pandémie d’ici à l’horizon 2030 ».
Patrick COULIDIATY
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