Audrey SERY, comédienne

Audrey SERY, comédienne

Au départ, c’était vraiment très difficile; mes parents ne voulaient pas que je fasse ce métier parce que selon eux.

En dehors du cinéma, j’ai d’autres activités; je suis commerciale de formation et je travaille actuellement avec une entreprise d’assurance.
J’ai suis passée par un casting comme tous les autres artistes.
Quel était le rôle que vous avez interprété dans le film l’Histoire d’une vie?
J’ai joué le rôle d’une emmerdeuse, une femme qui ment et qui sème la zizanie un peu partout, dans les ménages et je pense que le réalisateur a prouvé que je collais réellement à la personne dont il avait besoin; sinon je n’allais pas être retenue.
Êtes-vous naturellement une emmerdeuse?
Non, pas du tout; c’est totalement le contraire total de ma nature. Je suis naturellement timide comme vous le constatez peut-être.
Vous avez accepté de faire ce métier malgré la situation économique peu reluisante des comédiens en Afrique.
Au départ, c’était vraiment très difficile; mes parents ne voulaient pas que je fasse ce métier parce que selon eux, le SHOWBIZ était un métier très pourri.
Ce n’est vraiment pas facile d’être comédienne. En Afrique, la comédie ne nourrit pas vraiment son homme comme en Europe. Il est important que les réalisateurs reconnaissent les efforts que les acteurs fournissent sur scène et leur offrir des cachets plus conséquents parce qu’il n’est pas donné à n’importe qui de faire sortir correctement le jeu d’un réalisateur.
Ensuite, quand on accepte de l’être et de porter le rôle d’une personne qu’on n’est pas, les gens ont tendance à vous coller le personnage; ce qui n’est pas souvent juste. Je crois qu’il faut se forger un moral et essayer de ne pas faire attention à ce que les gens vont raconter. C’est ça aussi le milieu du SHOWBIZ.
Le cachet de votre film était à peu près de combien?
Il n’était pas mal par rapport aux échos qui me parviennent sur le cachet des autres comédiens. Madame BOGUI paye très bien et essaie de faire de son mieux pour satisfaire ses acteurs. Mais je ne peux pas vous dire à combien s’élevait le cachet; c’est un secret professionnel.
Aujourd’hui, vous êtes considérée comme une star; quelle satisfaction tirez-vous?
La satisfaction est beaucoup plus relationnelle; elle m’a permis de connaître beaucoup de personnes dans le milieu et au-delà du cinéma. Partout où je me rends, je suis bien vue à cause du rôle que j’ai joué par exemple. Quand on est actrice, on est bien reçue, on est à vos petits soins; c’est cela aussi l’avantage.

Quel est votre message à l’endroit des jeunes filles qui voudront rentrer dans le métier du cinéma?
Qu’elles ne se découragent pas et qu’elles continuent avec les castings. Je suis également passé par ces castings. J’en ai passé plusieurs sans être retenue. J’ai été aussi confronté à des propositions indécentes auxquelles je n’ai pas répondues; je ne regrette pas le métier parce qu’aujourd’hui, Dieu m’a fait la grâce de rencontrer une dame en la personne de Yolande BOGUI qui a le sens de l’éthique et de la morale; ce qui m’a permis d’éviter certaines propositions indécentes souvent courantes dans ce milieu. Elles peuvent aussi y arriver, tout est une question de conviction, elles doivent savoir ce qu’elles veulent.

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