Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, le 04 janvier 2019, au palais de Kossyam, le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga venu lui remettre trois rapports. Il s’agit notamment du rapport de synthèse de l’audit N-1 de la gestion 2017, le rapport de contrôle 2016 et le rapport annuel d’activités 2017. A sa suite, c’est le Conseil économique et social qui est venu lui aussi, remettre son rapport.
L’Autorité supérieure du contrôle d’Etat (ASCE) avec, à sa tête, son premier responsable, Luc Marius Ibriga, est allée remettre trois rapports au chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Il s’agit du rapport de synthèse de l’audit N-1 de la gestion 2017, le rapport de contrôle 2016 et le rapport annuel d’activités 2017. Il ressort de ces documents, a souligné M. Ibriga, que l’on a une dégradation des indicateurs. Selon lui, si l’on a constaté, entre 2015 et 2016, une amélioration des indicateurs, ces indicateurs sont repartis à la hausse en termes de dégradation. Des points importants ont donc été soulignés en l’occurrence les sanctions et la lutte contre l’impunité qui doivent être faites avec rigueur et énergie. Pour cela, les conseils de discipline au niveau des ministères et des administrations, de son avis, devraient être fonctionnels. L’ASCE a également insisté sur les manuels de procédures dont l’absence laisse la porte ouverte à une gestion informelle. Luc Marius Ibriga a par ailleurs souligné la nécessité que les recommandations soient mises en œuvre, ces rapports ont pour but d’avoir une mémoire et de pouvoir améliorer la gestion deniers publics. Une rencontre semestrielle entre le chef de l’Etat et l’ASCE a donc été suggérée pour faire le point des recommandations.
A la suite de l’ASCE, c’est une délégation du Conseil économique et social (CES) qui a été reçue par le président Kaboré. Elle est allée remettre son rapport 2017 au chef de l’Etat, rapport qui donne l’état économique et social du Burkina Faso et qui a trait aux fonds nationaux. Selon le pasteur Moïse Napon qui a conduit la délégation, les fonds nationaux ont été mis en place pour accompagner des projets qui existent déjà ou pour initier de nouveaux projets. Selon lui, le président a reconnu que ces fonds doivent être bien gérés pour avoir le reflet attendu. Il s’est agi, pour le CES de montrer comment le problème a été perçu notamment celui relatif à l’emploi des jeunes. Les conseillers ont donc pensé que ces fonds peuvent être d’un grand apport. L’autre constat qui est fait est que ces fonds répondent aux besoins des gens de plus de 40 pourtant ils sont destinés à des jeunes donc des gens dont l’âge est situé entre 15 et 30 ans pour les plus. Il faudra donc voir comment faire pour que cette tranche d’âge puisse bénéficier de ces fonds. Et M. Napon d’ajouter : « Nous avons constaté également que ces fonds nationaux devraient répondre à des besoins très précis, à des projets pour être efficaces. Malheureusement ces fonds peuvent parfois être mal utilisés et cela ne permet pas d’atteindre l’objectif. Ce qui nous encourage c’est que la plupart de ceux que nous avons interrogés ont montré qu’il y a eu une amélioration dans leur vie depuis qu’ils ont reçu ces fonds. Ils ont réalisé des petits projets qui leur permettent de vivre et de répondre à leurs besoins quotidiens. Nous avons demandé d’augmenter les capacités de ces fonds nationaux pour qu’ils puissent être étendus à un plus grand nombre de personnes ».
Ashley KABORE
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