Taafé Vision est une association ouverte aux femmes œuvrant dans l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel. Dans le but d’outiller ses membres, l’association a organisé une série d’ateliers suite à un appel à projet sur l’écriture de scénario. Les candidates présélectionnées et devant bénéficier de l’accompagnement de “Taafé Vision” ont présenté publiquement leur projet à travers notamment, une séance de pitch. C’était le 28 mars dernier à l’Espace Théâtre Gambidi.
Donner plus de visibilité et plus de représent ativité à la femme dans le domaine de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel, tel est le but poursuivi par l’association “Taafé Vision”. La femme selon la présidente de cette association Azaratou Bancé, doit briller aussi bien derrière que devant la caméra; d’où la mise en place d’une série d’ateliers intitulée “ ECRIRE AU FEMININ ” .
Pour cette première édition dont le thème est “Femme forte”, 10 courts métrages de femmes ont été sectionnés suite à un appel à projet sur l’écriture de scénario.
Ainsi, de la phase théorique consacrée à l’écriture de scénario, aux séances de pitch en passant par des sessions de mentoring, les candidates se sont montrées aptes et capables dans ce périple, à écrire un bon scénario, à convaincre le jury sur la pertinence de leur projet; l’une des conditions condition sine qua non pour bénéficier de l’accompagnement de la structure.
Mamounata Nikiéma réalisatrice et présidente de la maison “PILIMPIKU PRODUCTION”
Mamounata Nikiéma réalisatrice et présidente de la maison “PILIMPIKU PRODUCTION” qui a accompagné les candidates dans ce périple apprécie : ” Dans le cadre du projet “ECRIRE AU FEMININ” initié par l’association “Taafé vision”, j’ai été invitée à partager mon expérience dans la présentation des projets de films. C’est-à-dire, comment présenter son projet et convaincre les partenaires financiers à accompagner le projet. En un mot, le pitch. Après cette phase de présentation de projets que je pense plutôt réussie pour un début, elles vont encore continuer à travailler ; car elles ont eu des feedbacks. Et donc, retravailler avec leurs mentors pour finaliser dans un mois leurs scénarios. Il y a des histoires fortes et une volonté affichée du travail de ces porteuses de projet et je pense que ce sont des films qui méritent de voir le jour”.
En rappel cette première édition “ECRIRE AU FEMININ” a été possible grâce au soutien du ministère en charge de la culture à travers l’appui financier du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et de la contribution d’autres partenaires tels que le FESPACO, le BBDA et l’ ISIS.
Fatim BARRO
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