Missa HEBIE / Réalisateur

Missa HEBIE / Réalisateur

Vous avez beaucoup produit, quels sont vos sources d’inspiration ?

J’observe ! j’observe autour de moi. La plupart des films que je réalise sont des histoires à 90% inventées.
Je pars à partir d’une idée, je recherche les raisons (c’est à dire les mobiles qui peuvent amener à
une telle idée) et je construis l’histoire. C’est le cas du film “la carte d’identité” .(.. l’histoire d’une dame
en quête d’un acte de naissance pour son enfant…)

Dernier film réalisé : Une série Télé “l’As du Lycée” , le fauteuil

Recevez – vous des écrits de tierces personnes pour des fins de réalisation ?

Pour l’instant, non ! malgré que beaucoup de gens en demandent . ça peut engendrer des problèmes de droits ou faire l’objet de chantage.

Quels sont aujourd’hui les problèmes du réalisateur Burkinabé ?
C’est le problème de financement ! Dans la plupart des cas, les réalisateurs étant eux-mêmes leurs propres producteurs, se débrouillent pour produire leur film.

Et l’Etat burkinabé, contribue-t – il un peu ?
Rarement !
La rémunération des acteurs semble être aussi l’une des bêtes noires qui effraient et déroutent même certains réalisateurs qui se rabattent vers des acteurs moins talentueux ?
Vous pouvez vous renseigner auprès de mes comédiens; personne ne peut se plaindre de souffrir de mauvais traitement. Pour sélectionner les comédiens du “commissariat de Tapouy ” par exemple, j’ai d’abord passé l’information à la télé, j’ai fais ensuite mon casting qui a duré environ de 8h à 22h pour enfin trouver le meilleur comédien.

Les artistes, semble-t-il, ne disposent pas de statut et se battent pour en avoir un. Est-ce vraiment important ; quand on sait que réalisateurs et acteurs tirent chacun la « couverture de son côté ?»
Il faut s’organiser. Ils faut que les comédiens s’organisent. Le cinéma Burkinabé souffre du manque de financement ”

Décider par exemple de créer une entité d’artistes bien reconnue, qui se déclare et fait déclarer ses membres à la Caisse. Il faut cotiser pour prétendre à une retraite. Si les choses sont faites ainsi, les artistes peuvent espérer à une pension retraite. L’Etat ne donne la retraite qu’aux travailleurs.

Mr Hébié, le cinéma burkinabé souffre t-il ?
Il souffre du manque de financement.

Si ce n’est pas discret, ” le commissariat de Tampouy” connaît aujourd’hui dune grande audience. Combien vous a t-il coûté en tout ?
Le commissariat de Tampouy comporte en tout 52 épisodes. Faites le calcul en raison de 4 millions par épisode.

Si par le biais de ce site, quelqu’un vous découvrait et souhaite vous appuyer dans vos réalisations, quel sera la nature de l’aide que vous aurez souhaitée ?
En espèces ! Il faut trouver de l’argent pour produire.

S’il vous était donné de proposer au ministre, quelles suggestions feriez vous pour donner un coup d’accélérateur au cinéma burkinabé ?

nous trouver les moyens de produire. Vous savez, il n’y a pas trop de paroles dans ça. Nous avons des scénarios qui attendent et qui ont besoin d’être financé.

Votre message :
J’invite le public de continuer de regarder nos films, au besoin nous faire des suggestions

Pour m’écrire :
email: fasofilms@yahoo.fr

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