Cinéma : Rencontre avec Sékou OUEDRAOGO, un professionnel de l’image

Cinéma : Rencontre avec Sékou OUEDRAOGO, un professionnel de l’image

Ce 30 Août 2019, la jeune génération de professionnels de l’image et du son avait rendez-vous avec Sékou OUEDRAOGO, un professionnel de l’image. L’Institut Imagine qui est la structure initiatrice de la rencontre a permis aux jeunes de se ressourcer avec cet ancien directeur de photographie du film WÊND KÛUNI de Gaston KABORE.

Photographe de profession, Sékou OUEDRAOGO fait partie des premiers Directeurs de la Photographie du Cinéma Burkinabè. A ce titre, il a eu en charge la direction de photographie de plusieurs films tels les films WÊND KÛUNI et ZAM BOKO de Gaston Kaboré, JIGI-L’ESPOIR  de Sanou KOLLO, ISSA LE TISSERAND, YAM DAABO et YAABA de Idrissa OUEDRAOGO.

Pour Camper le décor des échanges et pour des raisons pratiques, il n’y avait pas mieux que d’échanger sur le film WÊND KÛUNI dans lequel Sékou OUEDRAOGO a été directeur de photographie.  Le public composé d’élèves, étudiants, amateurs de cinéma et professionnels issus des différentes associations faîtières du cinéma ont pu étancher leur soif sur la photographie de film.

Retour sur le témoignage de ce premier directeur de photographie de film.

“Wend kuuni ” ou “Don de DIEU” est un film qui a été réalisé en 1982; c’était mon tout premier long-métrage. Lors de la réalisation du film, on a rencontré beaucoup de difficultés vu que le matériel qu’on utilisait n’était pas du tout sophistiqué. C’était un peu difficile pour nous d’avancer rapidement. Donc à chaque erreur, il fallait tout reprendre puisqu’en ce moment on utilisait des pédicules. Aussi, au niveau de l’éclairage, on a eu beaucoup de difficultés avec les séquences de jour et les séquences de nuit. Au niveau des séquences de jour, l’éclairage naturel à elle seul n’était pas suffisant. On était souvent obligé d’utiliser des lampes pour améliorer les images des jours”.

La projection qui s’est déroulée en présence du réalisateur du film n’a pas manqué en fin de projection, de prodiguer des conseils à la jeune génération. Pour Gaston KABORE, il ne suffit pas de prendre une caméra filmer et dire qu’on est cinéaste parce que dit-il, “le cinéma a un langage; donc, il y a beaucoup de choses à maitriser”,a-t-il déclaré.

“Ce que je peux dire aux jeunes que ce soit au niveau de la réalisation ou de la technique du son et de l’image, il faut patienter et prendre du temps”, a-t-il ajouter avant de terminer.

Amadine SORGHO

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