Circulation routière : les dangers des caniveaux à ciel ouvert

Circulation routière :  les dangers des caniveaux à ciel ouvert

Pour Yacouba ZAMPALIGRE, son accident n’est pas lié à un état d’ivresse.  pour lui, si les caniveaux étaient couverts, le problème ne serait pas arrivé.

Yacouba SAMPALIGRE : propriétaire du véhicule visiblement indemne

“Je suggère que la mairie revoit le cas des caniveaux ouverts. Ce n’est pas bon pour les usagers de la route et même pour les enfants. En hivernage, si un enfant tombe ici, je me demande si on pourra le récupérer”, poursuit Mr Zampaligré qui était visiblement sans égratignure et très serein.

Et pourtant, lors du lancement du démarrage des travaux de cette voie, le Premier Ministre Paul Kaba TIEBA avait promis une route sans caniveaux à ciel ouvert. “Quand le premier ministre est venu pour le lancement, il avait dit qu’il n’y aura pas de caniveaux ouverts comme ça, que tout allait être fermé ! On pensait que tout devrait être fermé“, nous confie Marcel ZONGO, propriétaire d’un atelier de soudure en bordure de la voie.

Yacouba ZONGO : propriétaire d’un atelier de soudure en bordure de la voie

” Il y a un vieux qui est tombé ici. 10 jours après, il décède à l’hôpital. Une autre fois, c’était deux filles. Une avait un enfant au dos. Au tournant, elles sont tombées dans le trou. Un conducteur de taxi moto a également perdu la vie dans ces caniveaux après avoir été transporté à l’Hôpital Blaise Compaoré”, nous apprend le soudeur.

Un des doyens du quartier

“Il y a un blanc et son enfant qui sont morts dans un de ces caniveaux. Nous souhaitons que la mairie ferme les trous sinon on est en danger permanent aussi bien pour les conducteurs que pour les enfants”, s’est indigné un doyen du quartier.

Glwadys RoseMonde

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