Le samedi 23 mars 2024, la capitale burkinabè s’est parée des couleurs du coton bio. En effet, la deuxième édition du Rendez-vous du coton bio, organisée par la coalition pour la transformation du coton bio (CTCB), a eu lieu à l’espace du coton à Ouagadougou. Cette initiative d’envergure vise à promouvoir la transformation du coton biologique en Afrique en réunissant les principaux acteurs de la filière.
C’est avec enthousiasme que les acteurs de la filière coton se sont rencontrés à l’espace du coton pour échanger et partager leurs expériences dans la promotion du coton bio. Sous l’égide de la coalition CTCB, cette plateforme d’échanges a permis de mettre en lumière les avancées réalisées dans la transformation du coton biologique, mais également d’identifier les défis à relever pour développer davantage cette filière.
Selon Chaplets Nils, président de la coalition, le coton bio représente un enjeu crucial pour les pays en termes de respect de l’environnement. « Le coton bio est très important pour la biodiversité, pour l’environnement, et la santé des agriculteurs, en particulier des cultivateurs de coton. Les pesticides et la chimie utilisés dans le coton conventionnel ont depuis longtemps prouvé leurs effets nocifs sur la santé, la biodiversité et notre résilience dans un monde en crise climatique intense. Cela engendre des problèmes politiques et économiques. Nous apprécions donc de nous réunir pour valoriser un coton sain et une chaîne de valeur respectueuse de tous les maillons de la chaîne de production », a-t-il déclaré.
Pour Jan Meise, chargé des affaires à l’ambassade des États-Unis, au cours de cette deuxième édition du Rendez-vous du coton bio, différentes thématiques ont été abordées, telles que la certification bio, les bonnes pratiques agricoles et les innovations technologiques dans la transformation du coton biologique. « Nous avons par exemple accompagné environ 4000 femmes pour renforcer leurs capacités de production de coton bio, ainsi que les acteurs de la filière pour promouvoir le coton bio et les produits bio. De plus, nous nous sommes efforcés de mettre en place des réglementations pour garantir une stagnation de tout cela. La certification est le plus important pour le marché international, car il est nécessaire de l’avoir pour vendre des tissus et des matières premières biologiques sur ce marché », a-t-il expliqué.
Cette journée a été marquée par des expositions, des rencontres, des formations, des panels et un défilé. La rencontre s’inscrit dans une dynamique mondiale de développement durable et de lutte contre le changement climatique. Elle témoigne également de la volonté des acteurs de la filière coton d’investir dans des pratiques respectueuses de l’environnement et porteuses de développement économique.
Pauline DABIRE
Leave a comment
