Dans un élan de préservation et de valorisation du patrimoine culturel burkinabé, les établissements du Burkina Faso organisent chaque année la journée traditionnelle des élèves. Notons également que le gouvernement du Burkina Faso a décrété le 15 mai de chaque année comme la journée des traditions et des coutumes. Cette date marque désormais un temps fort pour les acteurs traditionnels et culturels. À travers ces célébrations de la journée traditionnelle dans les établissements scolaires, le monde éducatif souhaite réaffirmer l’importance des traditions pour la promotion de l’identité culturelle.
Au sein des établissements scolaires, une journée traditionnelle revêt une dimension particulière lorsque les élèves et les enseignants se parent de leurs tenues traditionnelles avec élégance et fierté. La célébration de la journée des traditions et des coutumes ne se contente pas de renforcer notre identité culturelle, elle joue également un rôle essentiel dans la promotion du vivre-ensemble et du respect des différences. En partageant leurs traditions, les élèves ouvrent des fenêtres sur des mondes jusqu’alors inconnus, créant ainsi des liens plus forts entre les différentes communautés.
Selon Rosine Dabré, enseignante, cette journée est très importante dans nos établissements: ‘’ Il faut dire que c’est une bonne chose de voir les enfants et les enseignants s’habiller dans nos tenues. Ça change l’atmosphère, c’est aussi une découverte. À cette occasion, chaque école organise des festivités mettant en avant les aspects les plus riches de la culture locale: danses traditionnelles, défilé de costumes, lectures de contes et légendes, concours de poésie orale.. Ces moments permettent aux élèves de renouer avec leur héritage culturel et de se sentir fiers de leurs racines. ‘’ a-t-elle déclaré.
Outre sa portée symbolique, la journée des traditions et des coutumes dans les établissements scolaires constitue un formidable outil éducatif. » Elle offre l’opportunité de sensibiliser les élèves à l’importance de la culture dans la société, tout en les incitant à aller à la rencontre des différentes traditions qui peuplent le pays. Les écoles organisent ainsi des activités interactives, des ateliers de découverte sur la culture burkinabè, contribuant ainsi à la transmission du savoir et à la diffusion des pratiques culturelles. » a-t-elle affirmé
En effet, la célébration de cette journée permet de renforcer les liens entre les élèves et la communauté environnante. En invitant des acteurs culturels locaux, des artisans et des anciens, les écoles créent un espace d’échange, de dialogue intergénérationnel et de valorisation des traditions. Les élèves apprennent alors à considérer leur patrimoine culturel comme une richesse, source de créativité et de développement.
Pauline DABIRE
