Education : Quand les études font bon ménage avec l’entreprenariat

Education : Quand les études font bon ménage avec l’entreprenariat

Le commerce en milieu universitaire devient de plus en plus courant. Les jeunes s’y adonnent aisément sans gêne. IL ne reste vraiment plus qu’à le légaliser dans le milieu campus.

Constat : S’il est vrai que l’initiative d’entreprendre est salutaire pour s’affranchir du chômage, il faut tout de même déplorer ce commerce ambulant en milieu Universitaire. Des étudiants commerçants ambulants, c’est de ceux-là qu’il s’agit. Il y en a partout au point qu’on se demande s’il n’est pas préférable de le légaliser et de l’inclure au programme à l’université.



 A ce sujet, voici quelques réactions sur la question au cours d’une série d’entretien au secteur 8 de Koudougou

Ouedraogo Ousmane, étudiant en linguistique 3 année : Pour moi, l’entrepreneuriat est une bonne chose j’ai opté cela, pour pouvoir  s’occuper de mes tâches particulières car à l’université, si tu vas compter sur tes parents, c’est foutu pour toi.  Il y’a trop de dépenses à faire et si tu mènes une activité rémunératrice cela te permettra de régler quelques dépenses sans avoir recours à tes parents. Il faut dire que dans la promotion, on me connait très bien et j’ai un nom pour ça le « commerçant linguiste » ! En effet, je vends des bonbons de tout type, des stylos, des arachides et je combine avec des unités cela fait que j’arrive à me débrouiller dans mes dépenses. Quand on a cours j’apporte ma marchandise et je vends avec mes promotionnaires. Après  le cours,  je continue en ville pour vendre un peu et la soirée je regagne le bercail pour bosser et me préparer pour demain matin. Alors, il faut noter que l’entrepreneuriat avec les études ça marche ensemble et tu peux devenir un grand commerçant banalement comme ça, nous expliques notre commerçant linguiste.

Pour Nadège ILBOUDO étudiante en Lettres Modernes, le petit commerce luis permet de joindre les deux bouts.



« ça me permet d’ être indépendante financièrement sans recours à l’argent d’un garçon. Parce que l’argent des garçons,  si tu le prends ce sera des problèmes ; donc sur ce point j’arrive à acheter mes produits de beauté et me faire belle. En plus de cela, je peux  payer mes modules et mettre mes mégas à moi. Il faut dire que de fois, l’argent que les parents envoient, c’est insuffisant ; mais si tu les explique ils refusent de te comprendre que y’a le foner alors que le foner vient tardivement. Et on est obligé de faire une activité pour joindre les deux bouts. Par ailleurs, je vends des chaussures pour femmes, mangues séchées et des bonbons. Cela me permet de poursuivre mes études. A t’elle confié cette étudiante .

Nous voudrions attirer l’attention des parents pour plus de compréhension de fois quand nous appelons pour dire que ça va pas de nous comprendre car c’est pour un bout de temps et non une éternité.

Rémi BONKOUNGOU

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