Santé : donner son sang, un acte salvateur 

Santé : donner  son sang, un acte salvateur 

Donner son sang pour sauver des vies est un geste citoyen salvateur. Si au Burkina et partout d’ailleurs dans le monde ce geste est courant, celui de l’établissement français du sang (EFS) reste particulier. Il s’agit là de donner du sang très recherché pour pour sauver des personnes au groupe de sang spécifique.

A l’instar des autres années,  l’Établissement français du sang (EFS) vient de lancer sa nouvelle édition de  semaine de sensibilisation aux groupes sanguins rares. Il s’agit en particulier des personnes d’origine africaine ou des carïbes qui sont enclin à recevoir un sang très recherché pour la transfusion en France, tout comme les Basques. 

Et ce n’est pas la première fois que cet Etablissement Français de collecte de sang fait appel à la générosité des uns et des autres pour prélever du sang. Cette collecte de sang permettrait selon le média FranceTV info de prendre en charge les soins de milliers de personnes dans les hôpitaux, chaque année. 

Le média cite la Nouvelle-Aquitaine où plus de 5 500 poches de sang ont été recueillies en cette année 2023 pour soigner les malades, que ce soit à la suite d’une chimiothérapie, d’une hémorragie causée par un accident de voiture ou encore dans le cadre d’un traitement contre une maladie génétique, rapporte le média FranceTV info.  

250 groupes sanguins considérés comme très rares 

Selon des scientifiques, au-delà des groupes A, B,  AB et O avec leurs rhésus positif ou négatif, on compte près de 390 groupes sanguins, dont 250 considérés comme rares. Or, pour soigner une personne portant un des groupes sanguins rares, il faudra que la banque de sang dispose déjà de ce type de sang rare car disent-ils, « Lorsqu’une transfusion doit être réalisée, il faut trouver un produit sanguin compatible avec le sang du patient, c’est-à-dire le plus proche possible de ses caractéristiques sanguines« , précise l’EFS. Une « compatibilité est essentielle pour que la transfusion soit efficace et éviter des complications graves ». 

D’où un appel pressant aux services de santé burkinabè de mettre également l’accent sur les sensibilisation afin de pouvoir disposer de ce type de groupe sanguins rares pour être à l’abri du besoin tant il est vrai que prévenir vaut mieux que guérir.

La rédaction

 

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