Le Centre Culturel Burkinabé, Georges KABORE a accueilli en son sein une exposition vernissage de deux artistes plasticiens DAO MAMADOU et PAPUS le mercredi 12 novembre 2014. Ce fut l’occasion pour le public, les riverains et les fans des arts plastiques de découvrir les activités de ce Centre Culturel qui fait d’énormes efforts pour la valorisation de la culture burkinabé.
La cérémonie de vernissage qui s’est déroulée en présence de nombreux invités, a débuté par la prestation du groupe musical ” FASO MUISIC” . Le public s’est aussi récréée avec une petite partie de monologue jouée par l’artiste comédien Adama.
Georges KABORE, le fondateur du centre qui souhaite que de telles expositions se poursuivent se dit ouvert à toutes propositions de projet d’expositions. “tant qu’il y a un travail sérieux derrière, nous apporterons notre accompagnement” a-t-il déclaré”. Cette exposition, a dit le fondateur rentre dans le cadre des éditions des carrefours de lArt plastique :
Georges KABORE, fondateur du Centre Culturel Burkinabé
C’est une occasion de nous rencontrer aujourd’hui pour cette exposition entrant dans 
le cadre de la 3e édition des Carrefours de l’Art Plastique. Au départ, le festival s’appelait le festival national des arts plastiques auquel nous avions déjà participé avant qu’il ne devienne Carrefour des Arts Plastiques. C’est la 1ère fois que nous faisons toute une communication autour de cette activité. Aujourd’hui, je suis fier que le Centre Culturel Burkinabé y soit associé comme Espace culturel national qui représente le pays. Je suis très content de recevoir tout le monde.
L’exposition qui a été faite par deux artistes burkinabé Mamadou DIAO et Papus est une collection d’objets et de peinture sur toile. Les matériaux utilisés sont une récupération de vieux pneus, de vêtements abandonnés et de bois dont l’assemblage n’a pas manqué de fasciner certains visiteurs comme NORA SIKA :
« Je m’appelle NORA SIKA. J’apprécie particulièrement la sculpture, l’alliage de matériaux et notamment le fait qu’on ne se rende pas vraiment compte où s’arrêtent les frontières de chaque matériel utilisé. J’ai été plus intéressée par la création artistique que par le sens même des créations. »
Ces jeunes artistes plasticiens ne rêvent que d’une seule chose : pouvoir écouler leurs produits et avoir du soutien pour continuer de valoriser leur talent.
« Je demande aux visiteurs de ce site de nous encourager en payant les sculptures pour que nous puissions vivre de notre art et avoir plus d’inspiration. »
P.K
