La conférence de presse sur l’exposition intitulée « Un âge de fer Africain» a eu lieu ce 17 février 2017 au Musée national. Elle a été animée par l’archéologue Dr SIMPORE Lassina, maître de conférences, le directeur général du Musée national et le directeur du patrimoine et de l’environnement.
Dans cette conférence il a été dévoilé que l’exposition se déroulera du 23 février au 28 juillet 2017 à Ouagadougou au Musée national. L’exposition sous le thème « un âge du fer africain» au Burkina Faso prévoit un programme bien organisé pour permettre à la population burkinabé et d’ailleurs de savoir que notre cher pays dispose d’une vraie expertise humaine et d’un riche patrimoine dans le domaine de la métallurgie du fer. En effet, cette exposition montrera que le travail du fer a existé depuis la nuit des temps en dépit de ce que certaines pensées qui affirment que l’Afrique n’a pas d’histoire . Berceau de l’humanité, l’Afrique a belle et bien une histoire et ceci sera prouvé. Plusieurs partenaires ont contribué à l’élaboration de ce projet dont la Direction Générale du Patrimoine Culturel, la Direction des Sites Classés /Patrimoine, la Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle, le Laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou avec l’appui technique de Bibracte pour aider au montage de l’exposition.
Le vernissage est prévu pour le 23 février 2017 à 16h au Musée national. La cérémonie sera présidée par Monsieur Tahirou BARRY , Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme qui aura certainement à ses côtés son homologue ivoirien de la culture.
L’exposition sera ouverte au public burkinabé du 24 février au 28 juillet 2017. A l’issu de cette période, elle connaîtra une itinérance qui la conduira à Bobo-Dioulasso puis à Gaoua. Après le Burkina Faso en 2017, l’exposition continuera son itinérance en Côte d’Ivoire en 2018 puis dans d’autres pays Ouest-africains.
Rappelons que ce projet a nécessité la mobilisation de 4 commissaires, mondialement reconnus dans l’archéologie de la muséologie et de la mise en valeur. Il s’agit :
du DR Lassina SIMPORE, archéologue spécialiste de la Conservation et de la mise en valeur des sites et monuments
de Laïla AYACHE, conservatrice du musée de Bibracte
du Professeur Vincent SERNEELS, du département de Géosciences de l’université de Fribourg (Suisse)
et du Docteur Caroline ROBION-BRUNNER, du laboratoire Traces de l’université de Toulouse (France)
Adjiratou TIEMTORE (stagiaire)
