Festival “Rendez-vous Chez Nous”: 9éme édition

Festival “Rendez-vous Chez Nous”: 9éme édition

Ouvert le 3 février 2018 par une parade devant l’Institut Français de Ouagadougou, le Festival “Rendez-vous chez nous ” se  poursuit à la place de la femme au quartier Gounghin. C’était en présence du nouveau Ministre de la culture, Abdoul Karim SANGO.

Ce 3 février 2018, les Arts de la Rues se sont déportés à la place de la femme où des marionnettes géantes et  les échassiers du Faso avaient déjà campé le décor au rythme de la Fanfare des blockhauss” de Côte d’Ivoire. Plus tard, ce sont la troupe Naaba Yadga et les acrobates Ghanéens qui ont égayé le public à travers de très belles prestations.

c’est une immense joie de participer à un tel  festival” s’est exclamé le Ministre de la Culture Abdoul Karim Sango. . “Dans un contexte où il y a beaucoup de difficultés, les moments de joie pour oublier les aspérités quotidiennes de la vie,  ne sont pas évidentes. Donc,  je me réjouis, y compris avec le gouvernement que ce festival donne du bonheur aux enfants Burkinabé, aux enfants africains et aux enfants du monde”, a affirmé le Ministre de la culture.

La présence du premier responsable du département en charge de la culture à l’évènement a été plus d’un réconfort pour les organisateurs. Et le promoteur du festival Boniface KAGAMBEGA n’a pas manqué de le souligner. ” Depuis la première édition du festival en 2009, c’est la première fois que nous avons un ministre à la cérémonie d’ouverture de “Rendez-vous chez nous “. Abordant ensuite le contexte de création du festival, Boniface KAGAMBEGA explique:

” Notre objectif, c’est de pouvoir rendre accessible l’art au plus grand nombre. Voilà pourquoi nous travaillons dans les villages et dans les écoles pour que les enfants dès le bas âge comprennent la  valeur de la culture et des cultures d’ailleurs” a – t-il  précisé.

Après la place de la femme, la 9ème édition dont le thème est “rôle de l’art et de la culture dans la lutte contre la radicalisation”,   se poursuivra avec d’autres spectacles dans le centre-ville de Ouagadougou, dans quelques villages de la commune rurale de Komsilga, à l’orphelinat de Loumbila et à Bobo-Dioulasso.

Ce festival qui se veut très ambitieux compte déposer pour une seconde fois ses valises à Bamako au Mali.

Fatim BARRO

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