Inhumation de Idrissa Ouédraogo : Adieu Monsieur 100 000 Volts !

Inhumation de Idrissa Ouédraogo : Adieu Monsieur 100 000 Volts !

Le cinéaste burkinabè Idrissa Ouédraogo affectueusement appelé le Maestro ou encore “Monsieur 100 000 volts” a été inhumé dans l’après-midi du 20 février 2018 au cimetière municipal de Ouagadougou. Un monde des grands jours s’est mobilisé pour accompagner celui que l’on avait surnommé le maestro à sa dernière demeure. Et ce, à travers un long cortège de véhicules personnels et de service qui a traversé la ville d’est en ouest c’est-à-dire de Dassasgho à Gounghin. C’est à 16h passées que le cortège est arrivé au cimetière. A l’entrée, des militaires de la fanfare attendaient pour le cérémonial de décoration à titre posthume de l’illustre disparu. Ce dernier a été élevé à la dignité de grand officier de l’Ordre national.

Au pied du cercueil recouvert du drapeau burkinabè, Nora Ouédraogo, le représentant des enfants du disparu, a rendu hommage à son père qu’il a qualifié d’exemplaire et de taquin. A sa suite, le président de l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB), Emmanuel Sanon, a pris l’engagement de réaliser le projet de long métrage sur le Mogho Naaba Boukary Koutou que le défunt projetait. Et ce, pour marquer le 50e anniversaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) prévu en 2019.

Après la décoration et les mots des deux représentants, le cercueil a été conduit à la tombe pour la mise en terre. Auparavant, un clap de fin a été tourné pour Idrissa Ouédraogo et l’on a ainsi entendu crier « Silence, ça tourne !» ou « Moteur, ça tourne ! ». Le grand monde a commencé à se disperser après la descente du cercueil dans la tombe et les premières pelletées de terre.

Si les cinéastes et, d’une manière générale, les hommes et femmes de culture du Burkina et d’ailleurs semblaient être les plus nombreux au cimetière, ils n’étaient pas pourtant seuls. Il y avait aussi des amis et connaissances du défunt ainsi que des personnalités comme le haut représentant du président du Faso, Shériff Sy,  le nouveau ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, son homologue de la Communication et des Relations avec le Parlement, Rémi Dandjinou.

Pour rappel, c’est le 18 février 2018 que Idrissa Ouédraogo est décédé à 64 ans des suites de courte maladie.

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