L’ AMPM-BF (Association des Managers Professionnels de Musique du Burkina Faso) a procédé le dimanche 23 Août 2015 au lancement d’un concept: “les causeries musicales”, un cadre d’échanges interactifs entre les différents maillons de la filière musique. Ce premier round avait pour thème” relations artistes- managers, quelles synergies d’actions pour un meilleur développement de carrière ?”. Des discussions à bâtons rompus qui ont abouti à des propositions concrètes pour l’émergence de la musique burkinabè.
D’entrée de jeux, Ibrahim Zerbo président de l’AMPM-BF à donner quelques informations sur l’association et expliquer l’idée du concept. L’AMPM-BF selon PDG, existe depuis 2008 et compte à nos jours plus de 25 managers professionnels. “Au-delà des formations académiques que nous organisons, nous nous sommes dit qu’il faut un cadre fédérateur, un cadre où tous les acteurs de la filière musique discuteront des problèmes qu’ils rencontrent d’où l’idée des causeries musicales, a-t-il expliqué. Ces causeries musicales se tiendront chaque dernier dimanche du mois avec un thème précis. Telesphore Bationo, le conférencier du jour a quant lui donner une communication sur le contrat de management sur sa forme et son fonds. Il a souligné la nécessité de conclure un contrat de management entre l’artiste et son manager et il est important de définir clairement le rôle, la mission du manager ainsi que le pourcentage et la base de la commission qui lui est dû. Kosta tegawendé, manager a présenté l’état des lieux du contrat de management au Burkina Faso et il ressort que la réalité est tout autre.
Ces communications ont donné suite à des échanges, de partages et des discussions très houleuses par moment. Les différents problèmes rencontrés ont été mis à nu; il s’agit entre autre des problèmes de cachets et de mauvaise foi de certains acteurs. Ce qu’on peut retenir de ces échanges c’est qu’il faut accentuer les séries de formations pour les managers et les artistes. La franchise et la bonne foi entre le manager et son artiste mais aussi une bonne collaboration sont nécessaires pour un meilleur développement de la carrière de l’artiste. L’artiste doit voir son manager comme un collaborateur et non pas comme un employé et vice versa.
Le moins qu’on puisse retenir, c’est l’importance de telles rencontres qui, à notre avis est formateur, un garde-fou pour éviter les écueils et des dérapages entre l’artiste et son manager. Ce nouveau concept est à encourager.
SAWADOGO Faridah(stagiaire)
