L’Association « FASO DJARABI » est implantée à ZOONGO, un quartier situé à quelques encablures de Ouagadougou. Depuis quelques années, sa promotrice Fatimata TAMBOURA œuvre à l’épanouissement des enfants de ce quartier à travers notamment, la danse, la musique et le chant. Le samedi 29 novembre dernier, la promotrice de l’Association a convié la presse pour être témoin de la remise officielle d’attestation de fin de formation à plus d’une quinzaine d’enfants nouvellement initiés à la percussion, en danse et en chant. C’était aussi en présence des parents et des habitants de ZOONGO.
Il est 16h 37 quand les responsables de l’association « FASO DJARABI » donnent le top départ de la cérémonie.
Au total, ce sont trois troupes de danse qui se sont disputées le podium: D’abord les premiers bénéficiaires que sont les enfants, la troupe de “FASO DJARABY” et celle des femmes qui a tenu également a apporter sa touche à cette cérémonie à l’allure festive. Chacune des troupes a révélé au public un savoir-faire et un talent caché en matière de percussion et de danse. Pour une première, ce n’est pas « mal » s’exclament certains organisateurs. Mais pour la responsable de l’association 
Fatimata Tamboura, au-delà de cette réjouissance populaire, l’objectif de sa structure est de former les enfants dans des multi-domaines : musique, chants, percussion et danse. « Moi-même j’œuvre dans la percussion et je me sentirai mal à l’aise si je n’apprends pas ce que je sais aux enfants », a-t-elle expliqué. Les enfants ont reçus au cours de la cérémonie, leurs parchemins de fin de formation dont le public cible était seulement des enfants de 4 et 12 ans. Mme Tamboura a rassuré que cette formation ne se contentera pas uniquement à la remise de parchemins. L’Association ” FASO DJARABI”, selon la première responsable compte organiser une seconde phase aux vacances. Ceux qui auraient déjà bénéficié d’une formation recevront un appui matériel (instrument de percussion) de l’Association.
Occuper utilement les enfants pendant les vacances et faire d’eux des véritablement animateurs de groupe et de développement du quartier est un engament voire un pari pris par l’association “FASO DJARABI”. « Nous continuerons a formé les enfants pas seulement en Djembé, danse et percussion mais aussi dans d’autres disciplines », a précisé la responsable de l’association. Ce sont des parents visiblement satisfaits qui ne demandent que la pérennisation d’une telle l’activité.
Jérémie OUEDRAOGO
