Musique : “Les Sirènes” du Faso sur les traces des “Colombes” de la révolution

Musique : “Les Sirènes” du Faso sur les traces des “Colombes” de la révolution

La compagnie “Théatre Eclair” a désormais son orchestre féminin. Composés de 10 jeunes filles, l’orchestre s’appelle ” les sirènes du Faso”.  La formation musicale a été présentée à la presse ce 9 septembre 2018 au siège du cartel à Gounghin.

Elles, ce sont les filles de l’orchestre “Les Sirènes du Faso”. Vêtues de  blanc- Bleu, cravates  artisanalement taillées et aux couleurs tissus “luili-Pindé”, les sirènes du Faso dont l’âge est compris entre 23 et 57 ans sont de profils divers : Élèves, étudiantes et anciennes choristes.

Pour cette sortie de résidence, elles étaient 9 sirènes à prester pour le grand public, histoire de dévoiler leur champion jadis caché. La Jeune formation musicale  féminine a visité les répertoires d’anciens artistes musiciens tels “Malaïka” de Myriam MAKEBA, Zata de Aïcha KONE et  bien d’autres compositions personnelles ont été proposés aux mélomanes de Gounghin. Cette formation musicale féminine qui  rappelle celle des colombes de la révolution au Temps du Président SANKARA vient ainsi combler un vide. ” Aujourd’hui, je reprends le concept  étant donné que jusqu’à présent il n’y qu’un seul privé qui le fait”, nous confie Alain HEMA porteur  du projet.

Alain HEMA, comédien et promoteur de l’orchestre féminin ‘Les Sirènes du Faso

” C’est une activité du théâtre éclair. L’objectif, c’est de créer des orchestres dans les lycées et collèges du Burkina” . Les colombes de la révolution ont existé pendant la période révolutionnaire pratiquement jusqu’à la mort du Président SANKARA en 1987. Aujourd’hui, je reprends le concept  étant donné que jusqu’à présent il n’y qu’un seul privé qui le fait”, explique Alain HEMA.

Après trois de résidence sous la direction de six encadreurs, le résultat est encourageant malgré l’absence d’un répertoire propre à cette  nouvelle formation.  ” Nous avons fait trois mois de résidence. Nous avons commencé le 9 juillet 2018 avec six enseignants. Nous avons beaucoup travaillé sur les interprétations, la maîtrise des instruments et les techniques vocales. Bientôt nos rentrerons dans la recherche de notre répertoire propre pour prester dans les cérémonies et autres événements,” conclut l’inspecteur Marc.

Au-delà du plaisir des yeux et des oreilles, c’est une formation féminine qui va occuper utilement  ces jeunes filles au moment où l’emploi est aussi rare que l’eau de source.

Notons qu’Alain HEMA est aussi comédien et metteur en scène.

Gwladys RoseMonde (GRM)

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