Elle est l’une des icônes de la musique burkinabé. Elle a démarré sa carrière dans les années 85. De la formation des petits chanteurs aux poings levés en passant par la formation des colombes de la révolution, cette artiste musicienne est aujourd’hui un repère dans l’histoire pde la musique.
Samirama de son vrai nom Ramatou GOUMBANE a commencé très jeune dans une formation appelée “les petits chanteurs aux poings levés” avant d’intégrer “les colombes de la révolution”. Se sentant bien outillée , elle décide de lancer totalement dans la musique en 1989. Sa mission dit-elle « n’est pas seulement le fait de “chanter” ou de faire des mélodies. L’important, c’est de faire passer un message et c’est là que se joue ma mission » nous avait -elle fait comprendre
De nombreux feats à succès ont réalisés avec Smockey et bien d’autres artistes. Mais le titre « Y croire », a été celui qui a beaucoup marché pour l’artiste. Et c’est pendant qu’on l’applaudissait pour sa belle percée musicale que Dame GOUMBANE annonce sur sa page facebook qu’elle abandonne la musique pour raisons personnelles; elle avait la cinquantaine déjà bien sonnée. Malheureusement, beaucoup d’artistes ou son environnement ne l’ont pas comprise. Mais là, nous disons que c’est un choix, bien mûri et qui est bien différent des autres artistes qui sont en berne. Ils n’ont pas ouvertement raccroché mais ils ne produisent pas non plus.. Mais qu’à cela ne tienne. A chacun sa philosophie. Nous gardons tout de même un très bon souvenir de son passage dans le paysage musical burkinabè parce qu’elle était à la fois choriste, chanteuse, compositrice et chorégraphe.
Patrick COULIDIATI
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