Le phénomène est courant. Chaque année, pendant la nuit de la Sainte Sylvestre, le ciel est déchiré par les feux d’artifices. Ce 28 décembre 2023 et malgré l’interdiction, près de 537 articles d’artifice ont été saisis à Marseille.
C’est une information que nous tenons du médias culturel francetvinfo. « Deux jours avant le réveillon du Nouvel an, plus de 1 000 mortiers d’artifice ont été saisis en 48 heures dans le Grand Est et à Marseille », rapporte le média.
A la même date également, « deux scooters sont repérés à la Bricarde et à la Castellane (15e arrondissement de Marseille), avec chacun un passager transportant des cartons. À l’intérieur, 537 articles d’artifice. Quatre personnes interpellées et l’une d’entre elles placée en garde à vue », poursuit le journal.
En effet, la vente des feux d’artifices est comme un phénomène de mode qui gagne l’Afrique et particulièrement au Burkina. Heureusement que depuis quelques années, le gouvernement burkinabè entend s’attaquer à l’importation des feux d’artifices et autres pétards.
Vivement aussi que nos pays mette l’accent sur le contrôle de ces explosifs qui, souvent sont la source de nombreux accidents.
Si au Burkina, le contrôle n’est pas encore avancé et encore au stade de la sensibilisation, en France, les choses sont différentes. «Chaque année, des détenteurs de matériels pour feux d’artifice sont arrêtés et des domiciles sont perquisitionnés à la recherche de mortiers. La police fouille, scrute les toits, les bâtiments et interpelle », précise le Média.
Patrick COULIDIATI
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