Tourisme : Fin de formation des partis politiques, ONG et syndicats à l’usage des données  statistiques

Tourisme : Fin de formation des partis politiques, ONG et syndicats à l’usage des données  statistiques

Ouvert le 11 février 2021, l’atelier de formation sur l’utilisation des données statistiques au profit des responsables politiques, des ONG et des syndicats a clos ses travaux ce 12 février 2021.

Au total, ce sont 05 sessions qui ont été financées par le sous -programme d’appui à la gestion publique et aux statistiques (PAGPS/SPS). Ces différentes sessions ont permis selon le Directeur de l’Obstour de former 175 participants dont entre autres, des directeurs centraux, régionaux, les DREP, les médias,  partis politiques, ONG et syndicats.

Pour le Directeur de l’OBSTOUR, le choix de réunir les acteurs répond à un souci de complémentarité et de synergie entre toutes les structures engagées dans le développement du tourisme burkinabè. « Je souhaite que chaque participant en fonction de son domaine puisse utiliser ses connaissances pour développer le secteur du tourisme dans le suivi des politiques publiques », a déclaré le directeur de l’OBSTOUR, Bassirou BALBONE.

Après la cérémonie de clôture, Bassirou BALBONE est revenu sur les objectifs de la formation :

« L’objectif de cette formation qui a pour cibles syndicats, les partis politiques et les associations, est de faire en sorte que ces partis politiques puissent prendre en compte le tourisme dans leur offre politique. Ce qui passe d’abord par la connaissance du tourisme, la maîtrise des concepts, la connaissance des indicateurs afin de faire des planifications et des projections. C’est donc d’attirer l’attention de ces partis politiques là que le secteur touristique pourrait aussi contribuer au développement du Burkina en mettant le tourisme dans leur offre politique et en le présentant correctement afin d’attirer aussi l’électorat.

Cette 5ème session au profit des partis politiques, les ONG et des syndicats vient ainsi renforcer les acquis et les actions des politiques et des associations sur le terrain. Ci-dessous, les appréciations de quelques représentants de partis politiques

Emmanuel SILGA : Représentant du MPP

Gouverner c’est prévoir ! Cela suppose que vous avez des informations dans le domaine qui vous permet d’agir aujourd’hui et de projeter demain. Cette formation sur les statistiques du tourisme nous permettra de mieux cerner le secteur, connaître les forces et les faiblesses du secteur afin de pouvoir apporter un plus. Nous allons essayer de bâtir quelque chose de durable à savoir, encourager le tourisme interne depuis le scolaire afin qu’il soit encré dans les mœurs. contact 76 96 16 16

Jean Léonard BOUDA : secrétaire national à l’organisation à l’administration de l’UPC

Généralement quand on est dans des débats politiques, on n’a pas l’habitude de parler tourisme. Mais je pense que cette formation permet de s’informer et d’orienter nos offres politiques. C’est-à-dire, qu’il faudra tenir compte de l’opportunité que nous offre le tourisme pour faire remonter sa contribution dans le PIB. Il semble qu’il est de 2,3% au Burkina alors qu’ailleurs dans certains pays, il avoisine 23%. Connaitre les réalités du tourisme, cela nous permet de faire des projections, comment faire pour attirer plus de gens dans notre pays. Développer le tourisme pourrait aussi engendrer des devises et des offres d’emplois pour la jeunesse. Le tourisme interne est à encourager. Mais encore faut-il qu’il y ait assez d’infrastructures pour accueillir les touristes.

Moussa rock FOFANA : Président de la fédération des acteurs du tourisme de la région des Haut-Bassins

Nous avons ou du moins, nous avons confirmé un état de fait. Les statistiques sont des éléments sur la base desquelles les décideurs peuvent avoir une bonne disponibilité sur les activités qui se passent dans un pays. En termes d’attentes, je pense qu’il serait bon d’améliorer le cadre de travail entre l’Obstour et les acteurs du privé afin que les uns et les autres soient rassurés de l’exploitation et du bien fondé de la collecte de ces informations afin de permettre au pays de connaître un essor sur le plan touristique.

Monsieur SANOU, chargé de l’action culturelle à Bobo Dioulasso

C’est une grande opportunité pour nous qui venons de Bobo Dioulasso, la capitale économique du Burkina. Nous pensons que cette ville devrait pouvoir se développer à partir de la culture. Et cela doit se faire avec beaucoup d’implication et beaucoup de données. J’ai appris beaucoup à travers cet atelier. De retour de Bobo, nous allons pouvoir mettre des projets sûrs à même de faire connaître Bobo et ses potentiels touristiques

Des propos très encourageants et c’est surtout au pied du mur qu’on reconnaîtra le bon maçon.

Patrick COULIDIATY

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