1ère édition des journées cinématographiques franco-burkinabè : « Le Burkina Faso, la Mecque du cinéma africain »

 1ère édition des journées cinématographiques franco-burkinabè :  « Le Burkina Faso, la Mecque du cinéma africain »

La cérémonie d’ouverture de la 1ère édition des journées cinématographiques franco-burkinabè a eu lieu  ce 17 novembre 2020 au Petit Méliès de l’Institut Français de Ouagadougou. Le ministre de la culture Abdoul Karim SANGO, l’ambassadeur de France et les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel ont tous honoré de leur présence à ce lancement.

Dans le but de mettre en œuvre la politique du gouvernement en matière de cinéma et d’audiovisuel, la Direction Generale du Cinéma et de l’Audiovisuel (DGCA) en partenariat avec l’Institut Français organise les premières journées cinématographiques franco-burkinabè. C’est du 17 au 27 novembre 2020 à Ouagadougou, un évènement de plus qui vient consolider la place du Burkina en matière de cinéma.

journées cinématographiques franco-burkinabè

D’ailleurs, de l’avis de  l’ambassadeur de France au Burkina, SEM Luc Halladé, ces journées cinématographiques confortent la position du Burkina Faso, comme étant  » la Mecque du cinéma africain », qui compte déjà de  grandes manifestations cinématographiques telles que le FESPACO, Ouaga Film Lab et les Sotigui Awards etc. Et pour lui, ce genre d’initiatives est à encourager car elles  sont à la fois importantes du fait de la culture cinématographique que porte le Burkina mais aussi  parce qu’elles sont des journées d’amitié Franco-burkinabè ».

 Ces journées ont pour objectif de promouvoir le cinéma, de renforcer les liens de coopération entre les deux peuples en organisant des projections de films burkinabè et français, des masters class et des causeries débats autour des films qui seront projetés à l’IF, au CENASA, au lycée de la jeunesse, dans les cités universitaires de la Patte d’oie et de Kossodo.

journées cinématographiques franco-burkinabè

Pour le Ministre de la culture Abdoul Karim SANGO,  il s’agit de marquer notre identité par rapport au cinéma. « Nous avons besoin de multiplier des activités de ce genre qui mettent en lumière notre engagement, notre attachement au Cinéma mais qui permettent à notre jeunesse surtout de prendre goût à la culture du cinéma. Et comme je l’ai indiqué, il est temps que les jeunes fréquentent d’avantage nos salles de cinéma et surtout comprennent que le cinéma est un secteur qui peut les permettre d’exercer des métiers à partir desquels, ils pourront vivre décemment. Il nous faut travailler d’avantage pour que nous ayons plus de contenu pour raconter notre histoire, notre culture, parce qu’au-delà de l’aspect distractif, le cinéma travaille à construire notre imaginaire collectif ».

Et pour une 1ère édition, tout se passe à souhait. En effet, la salle du Petit  Méliès qui a accueilli le lancement à refuser du monde. Elèves, acteurs, réalisateurs ne se sont pas fait prier pour être aux premiers rangs à cette cérémonie d’ouverture qui sera suivie de la projection  du film de Boubacar Diallo, « Le bonnet de Modibo ».

journées cinématographiques franco-burkinabè
Patrick Hauguel

Et le Directeur de l’Institut Français Patrick Hauguel à travers son mot de bienvenue, n’a pas manqué de remercier cette sortie éclatante du public mais aussi, les grand cinéastes tels que Gaston KABORE, Apolline Traoré et Daniel Kolo SANOU qui ont généreusement offert leur film pour les éventuelles projections. Il a également ajouté que l’idée est de faire venir au cinéma les jeunes qui n’y vont habituellement pas afin qu’ils fréquentent davantage les salles de cinéma et enrichissent également la filière par la production de films.

Évariste Poda

Enfin, le directeur général du cinéma et de l’audiovisuel, monsieur Évariste Poda,  a quant à lui salué l’engagement  et le soutien financier du ministre de la culture pour la réalisation de ces journées cinématographiques. « Au début de l’élaboration de ce programme d’activité, il se trouvait qu’il y avait quelques tensions budgétaires mais le ministre a rassuré qu’il trouvera une solution. Et je crois que cet engagement qu’il a pris, marque qu’il est convaincu que l’amitié entre les peuples  burkinabè et français peuvent permettre au cinéma de rayonner au profit de nos deux peuples. Malgré son programme chargé, il est présent à cette cérémonie et cela démontre  son soutien à ces journées cinématographiques et audiovisuelles. »

Par ailleurs, les villes de Koudougou et de Bobo-Dioulasso vivront également la même expérience des journées cinématographiques respectivement du 21 au 23 novembre et du 24 au 27 novembre 2020.

Programme des journées à OUAGADOUGOU

Fatim BARRO

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