Ahoua YAMEOGO, Artiste peintre.

Portrait, parcours professionnel de l’artiste

Née le 29 Juillet 1959 à Akoupé (RCI), Ahoua Yaméogo a commencé la peinture en 1992. Mais en réalité, c’est en 1996 que cette autodidacte a véritablement démarré sa carrière d’artiste plasticienne. Au fil du temps, Awa Yaméogo va perfectionner sa technique à travers de nombreux ateliers tenus au Burkina, au Sénégal, en France et en Belgique.

Ainsi, en 1988, Awa Yaméogo fit ses premières expositions tant sur le plan national qu’international. Ahoua Cinthia Mira NOMBRE née YAMEOGO vit et réside au à Ouagadougou au Burkina Faso. Pour mieux exprimer sa passion, l’artiste plasticienne a créé un atelier dénommé “Afrique en couleur” et un site web perso. A la faveur du FESPACO, nous avons découvert Ahoua Cinthia Mira NOMBRE dans un des pavillons du SIAO. Elle nous parle de ses activités.

ArtBF (Artistesbf) : Pouvez-vous présenter à nos internautes ?
Ahoua Yameogo (A.Y) : Je suis Ahoua Yameogo de l’Atelier “Afrique en couleur.”

ArtBF : Que signifie atelier “Afrique en couleur ” ?
A.Y: C’est le nom de l’atelier. J’ai préféré donner ce nom à mon atelier parce que j’ai confiance en l’Afrique, particulièrement en ses fils et en ses filles. Je suis de nature optimiste et j’ai le même optimisme pour l’Afrique aussi.

ArtBF : Combien d’années êtes-vous dans le domaine de la peinture ?
A.Y: Assez longtemps ! Mais c’est en 1996 que j’ai réellement démarré ma carrière.
ArtBF : D’où tirez-vous vos inspirations ?
A.Y: Moi je travaille essentiellement sur 4 thèmes :
Les violences faites aux femmes et aux enfants,
La préservation des valeurs morales et culturelles africaines,
La sauvegarde de l’environnement
Le métissage culturel.

ArtBF : Le métissage culturel, en quoi consiste-t-il ?
A.Y: C’est par exemple l’exposition que je suis en train de faire actuellement où j’ai réuni des artistes de 5 pays dont le Burkina, le Sénégal, le Ghana, le Togo et le Bénin. L’avantage du métissage Culturel, est que chaque artiste des 5 pays aura appris quelque chose des unes et des autres.
ArtBF : Comment écoulez-vous vos produits ?
A.Y: Difficilement ! J’ai le privilège au moins d’avoir quelques clients au Burkina et d’autres à l’extérieur.

ArtBF : Avez-vous des partenaires qui vous aident à vendre vos produits ?
A.Y: Des partenaires c’est trop dire. Généralement c’est pendant les expositions que je crée des contacts. Sinon, je suis à la recherche d’un partenariat car ce n’est pas facile.
ArtBF : Avez-vous parlé de votre projet à quelques opérateurs économiques de la place pour bénéficier du soutien ?
A.Y: J’y pense ! Mais ce n’est pas évident ! il faut trouver la bonne stratégie. D’ailleurs je profite de votre micro pour saluer l’UEMOA qui m’a soutenu en prenant en charge les billets d’avion des artistes de la zone UEMOA, le FESPACO qui m’a octroyé l’espace, mon frère, mon mari, les manufactures des Arts Graphiques, la BOA, au Dr Djamitani Boureima et enfin au Ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication.

ArtBF : Vous faites de belles œuvres et vous êtes bien connue de tout le monde.
A.Y: Grande artiste comme vous l’êtes, avez-vous pensé à la relève notamment à former d’autres personnes dans ce domaine. ?

Je ne crois pas que je sois une grande. Mon souci est plutôt d’être une professionnelle. Pour ce qui est de la relève, bien sûr que j’y pense ! J’ai deux filles qui font déjà du beau travail.
ArtBF : Votre dernier mot Madame à l’endroit du public !
A.Y: Je lui dis merci. Quand mes œuvres sont bien appréciées même sans être achetées, je me sens déjà très réconfortée. Donc mon dernier mot est de dire merci à tous ceux qui apprécient mes œuvres.

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