Evelyne LOMPO, comédienne

Evelyne LOMPO, comédienne

Nous avons volontairement publié cet article tel qu’il nous a été transmis pour respecter la volonté de notre invitée. Toutefois, nous avons apporté des corrections et réaménagé certains paragraphes dans un soucis de cohérence.
Evelyne LOMPO que nous avons l’honneur de vous présenter a marquer de nombreux télespectateurs aussi bien par sa voix que par son charme. Dans les lignes qui suivent, vous vous rendrez bien compte que ce charme et cette voix qui l’ont révelée au public étaient comme des signes avant-coureurs d’autres talents cachés. Il s’agit de son côté comédien que bon nombre de burkinabé ignorait jusqu’en 1992 où elle a montré sa seconde nature dans le film “LES ETRANGERS” de Djim KOLA. C’est ce dernier aspect, c’est à dire ce côté comédien qui a surtout retenu notre attention parce qu’en plus de ses responsabilités à l’Hôtel SILMANDE où elle travaille présentement, elle continue de vaquer à ses heures perdues sur les plateaux de tournage.
Entre cinéma et hôtellerie, comment donc Evelyne LOMPO s’en tire -t-elle ? La question est là !. Mais si vous savez lire entre les lignes, vous trouverez sans doute la réponse à travers sa brève présentation que voici :.

Evelyne Lompo, Conseiller en Communication : 17 ans d’hôtelleries avec le groupe ACCOR, 9 ans de TV, 4 ans de radio à CAC ! Je suis diplômée de l’Ecole Française des Attachés de Presse (EFAP) et de l’Université de Ouagadougou où j’ai étudié en Lettres Modernes. Je suis comédienne de cinéma à mes « heures perdues », célibataire, un enfant à charge.
J’ai eu un petit rôle dans le film “LES ETRANGERS” de feu Djim KOLLA et tout le reste de ma filmographie est avec le réalisateur Boubacar Diallo avec de petits rôles jusqu’ à présent dans les films ci-après :
1 Sofia
2 Traque à Ouaga
3 Code Phénix
4 Omar et Charly
5 ZAMBOKO de Gaston KABORE

Artistebf (Art) : Vous avez travaillé à la Télévision Nationale du Burkina et Beaucoup de téléspectateurs gardent jusque-là de bons souvenirs de vous. Pouvez-vous nous parler du métier de téléspeakerine. Est-ce un métier contraignant ou rose comme le croient les téléspectateurs ?

E.L : Contraignant mais oh combien passionnant ! J’en garde d’excellents souvenirs ; ce fût un excellent tremplin pour le reste de ma carrière et même dans ma vie pour faire court.
Art : Aujourd’hui, vous n’êtes plus à la Télé, pourquoi ?. Que s’est-il passé exactement ?

E.L : J’avais ressenti le besoin d’aller me former et d’avoir un parchemin et non me contenter de la formation sur le tas après 9 ans de TV. A mon retour, avec ma formation pluridisciplinaire, beaucoup d’autres portes s’ouvraient à moi. J’ai poussé l’une d’entre elle dont celle de SOFITEL SILMANDE où j’ai été recrutée comme responsable commerciale compte tenu de mon carnet d’adresse et mon background. J’ai adhéré très vite à ce nouveau monde avec énormément d’enthousiasme en son temps et ça dure depuis 1995. Ce serait enrichissant pour moi d’ouvrir une nouvelle porte ! J’en ai les compétences, donc pourquoi pas ?
Artistebf : Vous êtes communicatrice et vous êtes employée maintenant à l’Hôtel Silmandé. Décrivez nous brièvement ce que vous faites quotidiennement dans ce lieu
EL : Vous avez tout dis : je suis Responsable des relations clientèles, chargée des relations publiques ! Dois-je faire la définition de mes tâches ici ??? (Rires) ! Je suis l’ambassadeur de la maison auprès des clients, je « mesure » la température de la clientèle par sondage direct sur tout ce qui est satisfaction ou insatisfaction afin d’y apporter une correction immédiate si possible pour l’épanouissement du client; ce qui participe à la consolidation du chiffre d’affaire parce que lorsque le client est heureux, quand il sait que ses préoccupations sont prises en compte, il est plus enclin à délier le cordon de la bourse en consommant ; (Hébergement, restauration et services annexes :Tennis, piscine, Bars, Club affaire ,boîte de nuit et j’en passe) . Nous avons plusieurs prestations de services pour notre clientèle.

Artistebf : Parlez –nous des Soirées spéciales que vous organisez souvent à l’hôtel pendant le FESPACO. Nous voulons surtout parler de la soirée dénommée “Tapoa Night club” organisée en 2003
EL: Ce sont des soirées à thèmes pour mettre de l’animation à l’hôtel et ne pas être en marge de la grande fête qu’est le FESPACO mondialement connu et couru ! A ce jour, le SILMANDE est à un tournant critique de son existence, mais désolée, il y a des voix plus autorisées que la mienne, donc pour l’heure, passons ! Merci.

Art : Vous avez joué dans plusieurs films, ce qui veut dire que vous avez du talent; qu’est-ce qui vous satisfait ou vous fâche aujourd’hui dans ce métier ?
El : Non, je suis une comédienne en dilettante qui touche un peu à tout (cinéma, journalisme, hôtellerie et j’en passe); je ne joue qu’aux films du DROMADAIRE en aménageant mon temps en conséquence. Je le fais par plaisir donc pas de fâcherie en ce qui me concerne. Mais j’ai juste une doléance : le relèvement des taux de rémunération ! Je vous raconte une anecdote qui m’avait découragée du cinéma. J’avais été approchée pour un petit rôle dans le film “ZAMBOKO” de Gaston KABORE; j’étais hyper excitée et faussement heureuse de ce que j’allais remporter. Pour moi, c’était le jackpot ! Que ne fût ma déconvenue lorsque j’ai vu le cachet? J’ai tellement pleuré que Gaston m’a appelée pour m’expliquer les réalités du cinéma burkinabé; puis, il m’a donné une petite enveloppe pour me consoler.

Art : Quels genres de difficultés rencontrez-vous en tant que femme comédienne dans le cadre bien entendu de cette profession ?

El : Aucunes ! je ne traîne pas sur les plateaux parce que j’ai des rôles relativement courts et c’est assez bien organisé ! On m’appelle quand il y a ma séquence et je fais le déplacement immédiatement sauf quand je dois répéter le texte pour un meilleur rendu… ; dès que j ai fini avec la production, je retourne à mes activités.
Art : Le réalisateur Boubacar DIALLO dit qu’il ne participera plus aux prochaines éditions du FESPACO. Quelle est votre appréciation ?
Beh, vous m’apprenez quelque chose ! Si effectivement il l’a dit, c est qu’ il y a une cause bien particulière ; c’est quelqu’un qui a la tête sur les épaules, très pragmatique, qui s’ est forgé un mental de fer pour parvenir à se hisser à la place qui est sienne aujourd ‘hui (je le connais de longue date) depuis qu’ il faisait le « clin d œil » et lançait le « JJ » Journal du Jeudi. J’étais courtière agrée et lui, collaborateur extérieur), il à même épousé une cousine à moi, c est pas du tout un plaisantin ! Je crois qu’il faudra l’approcher pour avoir sa version des faits, désolée de ne pouvoir vous en dire plus. Je n’ai pas de jugement à faire ! A la limite, arranger parce que Michel Ouédraogo du FESPACO est un grand frère, les deux m’écouteront, ne serait-ce que par courtoisie. Peut-être, réussirai-je à régler certainement un malentendu si d’aventure, il s’agit d’un souci de personne bien entendu ! Mais walaï, c’est vous qui me donnez l’information !

Artistebf : Parlez –nous des Soirées spéciales que vous organisez souvent à l’hôtel pendant le FESPACO. Nous voulons surtout parler de la soirée dénommée “Tapoa Night club” organisée en 2003
EL: Ce sont des soirées à thèmes pour mettre de l’animation à l’hôtel et ne pas être en marge de la grande fête qu’est le FESPACO mondialement connu et couru ! A ce jour, le SILMANDE est à un tournant critique de son existence, mais désolée, il y a des voix plus autorisées que la mienne, donc pour l’heure, passons ! Merci.

Art : Vous avez joué dans plusieurs films, ce qui veut dire que vous avez du talent; qu’est-ce qui vous satisfait ou vous fâche aujourd’hui dans ce métier ?
El : Non, je suis une comédienne en dilettante qui touche un peu à tout (cinéma, journalisme, hôtellerie et j’en passe); je ne joue qu’aux films du DROMADAIRE en aménageant mon temps en conséquence. Je le fais par plaisir donc pas de fâcherie en ce qui me concerne. Mais j’ai juste une doléance : le relèvement des taux de rémunération ! Je vous raconte une anecdote qui m’avait découragée du cinéma. J’avais été approchée pour un petit rôle dans le film “ZAMBOKO” de Gaston KABORE; j’étais hyper excitée et faussement heureuse de ce que j’allais remporter. Pour moi, c’était le jackpot ! Que ne fût ma déconvenue lorsque j’ai vu le cachet? J’ai tellement pleuré que Gaston m’a appelée pour m’expliquer les réalités du cinéma burkinabé; puis, il m’a donné une petite enveloppe pour me consoler.
Art : Quels genres de difficultés rencontrez-vous en tant que femme comédienne dans le cadre bien entendu de cette profession ?

El : Aucunes ! je ne traîne pas sur les plateaux parce que j’ai des rôles relativement courts et c’est assez bien organisé ! On m’appelle quand il y a ma séquence et je fais le déplacement immédiatement sauf quand je dois répéter le texte pour un meilleur rendu… ; dès que j ai fini avec la production, je retourne à mes activités.

Art : Le réalisateur Boubacar DIALLO dit qu’il ne participera plus aux prochaines éditions du FESPACO. Quelle est votre appréciation ?
EL : eh, vous m’apprenez quelque chose ! Si effectivement il l’a dit, c est qu’ il y a une cause bien particulière ; c’est quelqu’un qui a la tête sur les épaules, très pragmatique, qui s’ est forgé un mental de fer pour parvenir à se hisser à la place qui est sienne aujourd ‘hui (je le connais de longue date) depuis qu’ il faisait le « clin d œil » et lançait le « JJ » Journal du Jeudi. J’étais courtière agrée et lui, collaborateur extérieur), il à même épousé une cousine à moi, c est pas du tout un plaisantin ! Je crois qu’il faudra l’approcher pour avoir sa version des faits, désolée de ne pouvoir vous en dire plus. Je n’ai pas de jugement à faire ! A la limite, arranger parce que Michel Ouédraogo du FESPACO est un grand frère, les deux m’écouteront, ne serait-ce que par courtoisie. Peut-être, réussirai-je à régler certainement un malentendu si d’aventure, il s’agit d’un souci de personne bien entendu ! Mais walaï, c’est vous qui me donnez l’information !

Art : Peut-on dire qu’Evelyne est une milliardaire bien posée grâce justement à la comédie ?
E.L : oui ? Vous êtes amusant mon frère ! Oui, je le deviendrai à coup sûr, rendez vous dans 6 mois mon frère ! Rire…
Artistebf, Octobre 2011

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