Association African Women Leaders tient ses "72 h" pour dire non aux violences faites aux femmes

Association African Women Leaders tient ses "72 h" pour dire non aux violences faites aux femmes

L’association African Women Leaders a, par une conférence de presse, lancé, ce vendredi 23 novembre 2018 à Ouagadougou un panel sur  le thème “ Regards croisés sur les violences domestiques aux Burkina Faso”.

 
Le présidium

Dans son programme de promotion et de protection féminine soutenu par sa quête d’équité sur les questions de genre, l’association  African Women Leaders a initié un projet dénommé “Moussoro” (foulard en langue Dioula).

Le présent panel marque le début de  ces 72 h. Ce panel a pour objectif de communiquer et de dénoncer la violence faite aux femmes à partir d’une enquête qui révèle que 99 % des femmes au Burkina Faso sont  victimes d’une manière ou d’une autre de violence notamment sexuelles, morales, économiques etc. Mais l’association compte aller au-delà pour informer et renforcer les connaissances de la population  sur les types de violences, les lois et les procédures judiciaires en cas de violence.

Marie Hermann COULIBALY,présidente de l’association African Women Leaders

Marie Hermann COULIBALY, présidente de l’association revient sur le contexte de  l’activité “ elle a été initiée à l’issue d’une enquête qu’on a élaborée au niveau de la commune de Ouagadougou sur les questions de violences domestiques et  sur les chiffres qui en sont ressortis. Les recommandations des victimes et de certains témoins de victimes nous ont aussi incités à organiser cette activité qui rentrent dans le cadre de la commémoration de la journée internationale de l’élimination des violences faite aux femmes qui sera célébrée le 25 novembre prochain.”

La présidente précise que  “toutes les personnes enquêtées sont unanimes qu’il n’y a pas assez de communication de sensibilisation sur ces violences au Burkina mais aussi pensent qu’il faut inciter  les autorités à pouvoir impliquer les leaders coutumiers et religieux dans les communications” d’où la participation d’environ 200  femmes et hommes ainsi que des leaders coutumiers et religieux.

Les résultats attendus à la fin de ce panel seront de pouvoir sensibiliser sur la question et la nécessité de briser le silence, de comprendre ce que c’est qu’une violence selon les lois en vigueur et ce que les traditions et religions disent sur les violences en général et celles faites aux femmes en particulier.

Il faut noter que  “les 72 h pour dire non aux violences faites aux femmes” concernent environ une soixantaine d’associations de la commune de Ouagadougou et des  artistes engagés pour la  cause. Le programme de cette activité sur la violence faite aux femmes prévoit entre autres une marche collective et une rue marchande.

F.BARRO

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