Fruit d’un partenariat entre l’IRSAT et l’Université de HELSINKI, la production de ces pains s’inscrit dans le cadre d’un projet Union Européenne-Afrique et financé au Burkina Faso par le FONRID. Quatre (04) pays dont la Finlande, le Portugal, le Kenya et le Burkina Faso sont concernés par ledit projet. L’activité dont la coordination est assurée par le Dr SAWADOGO et Hagrétou LINGANI s’est poursuivie dans l’après-midi par une évaluation sensorielle au Département de Technologie Alimentaire (DTA).
Madame LINGANI a souhaité pour la circonstance que cette technologie puisse être optimisée et qu’on puisse la transférer au niveau des boulangeries.
“Ce que nous attendons à la fin de ce projet est que cette technologie soit optimisée et que les boulangeries commencent à produire du pain à partir donc de nos céréales locales. Il y a eu bien sûr des tentatives mais jusqu’à présent, vous ne voyez pas ces pains sur le marché, “ a conclu Hagrétou LINGANI
En attendant donc la maîtrise de la technologie par les boulangeries de la place, la Directrice de l’IRSAT donne les avantages des pains produits à base des céréales locales.
Hagrétou LINGANI : Sur le plan économique, vous savez qu’on importe beaucoup de farine de blé au Burkina Faso. Si on arrive à diffuser cette technologie ; c’est à dire, produire du pain avec 50 % de farine de mil, c’est déjà valoriser nos céréales et réduire du même coup les importations de blé.
Deuxièmement, comme je l’ai dit, le pain fabriqué à base de farine de mil est riche en fibres alimentaires, un pain riche en vitamine de groupe B, un pain qui est riche en sels minéraux et ces types de pains sont adaptés pour la consommation de certains groupes cibles ; notamment des personnes qui souffrent de diabète ou bien d’autres maladies chroniques. Ce sont des aliments qui ne sont pas souvent disponibles pour ces types de personnes. Donc, on peut développer ces pains pour ce public cible et donc contribuer à améliorer leur état de santé.
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